Les guerres des USA au moyen-orient provoque un contrecoup important à Washington, et la campagne présidentielle est fortement marquée par l’influence du budget de la défense, par la montée en puissance de R. Gates et par la dislocation des cercles de pouvoirs.
A l’image de L’URSS, pour essayer de sauver le système, il va falloir trancher dans le vif, notamment dans le complexe militaro-industriel.
La gourmandise pétrolière des buts de guerre US, les résistances afghanes et irakiennes, ont visiblement atteint leur but.
Le monstre du CMI est sur la sellette.
Ce constat est d’ailleurs bi-partisan, regroupant les deux camps de l’establishment.
On a atteint la logique du système.
L’empire, avec 800 bases est désormais trop grand et trop étendu, il est en état de sur-extension impériale, et comme dans bien des cas au XX° siècle, l’accès à l’énergie aura été la tentation de trop.
Les nippons réussirent à faire main basse sur les gisements de pétrole des indes Néerlandaises, mais les routes maritimes, trop longues, imposèrent une surcharge à leur marine civile.
Quand à Hitler, obnubilé par le pétrole caucasien, il risqua ses armées trop loin et là aussi, la distance vainquit ses troupes.
On n’échappe pas, non plus à cette loi du transport, même au début du XXI°siècle.
L’Afghanistan, l’Irak, c’est trop loin, trop couteux et cela saigne le système, plus sûrement que 100 batailles.
Lundi 4 août 2008

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