Le sentiment de reprise économique aux États-Unis est de plus en plus largement partagé. Les statistiques de productions et de ventes de voitures, la montée des cours du baril WTI à New-York adossée à des productions de condensats locales croissantes, les données sur l’emploi américain qui dépassent les 1,2 million d’emplois non agricoles créés sur les 6 premiers mois de l’année, confirmant la tendance longue de création de plus de 180 mille postes par mois (FIG.I), bref, toutes ces données vont dans le sens d’une reprise et contrebalancent largement les lamentations de pythies françaises annonçant la fin brutale du libéralisme américain (séquelles de la pensée marxiste du siècle précédent?), sur le point d’être asphyxié par les soi-disant outrances de la FED. Mais voila, l’économie américaine faite de prises de risques, d’innovations, de créativité, d’ample consommation et de larges ressources naturelles et humaines peut, en avançant, supporter bien des avanies provenant d’initiatives financières créatives et parfois en limites de hors-jeu.
La révolution énergétique américaine faite de gaz non conventionnels et de biocarburants arrive pile au bon moment pour relayer les formidables avancées numériques locales. Ce qui est un large succès là-bas est interdit ou décrié chez nous. Cherchez les failles précautionneuses et écologiques, d’idéologies étouffantes et destructrices qui font florès ici.
Ce sont ces données américaines et certaines chicanes entre le sabre et le goupillon le long du Canal de Suez qui expliquent les montées récentes du prix du pétrole avec un WTI qui a franchi aujourd’hui les 103 dollars le baril malgré un raffermissement du dollar vis-à-vis des autres monnaies.
Le 5 Juillet 2013.



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