Pour Nicolas Dupont-Aignan, le prix du baril, en Euros a augmenté de 15.5 % entre 2000 et 2008, et le prix à la pompe de 70 %.
La conclusion en est simple et limpide : quelqu’un s’en met plein les fouilles.
L’économie de marché est donc sur la sellette, et l’impuissance proclamée de l’état français et des états en général, n’est qu’une impuissance délibérée.
Le double jeu est limpide : d’un côté, les carburants flambent, de l’autre, un E. Woerth se PLAINT du succès du bonus/malus écologique sur les voitures.
Le cochon de contribuable, de citoyen, c’est fait pour payer, les douceurs sont réservées aux très riches.
On veut bien faire une politique, mais à condition que cela ne coûte rien.
Le rôle essentiel d’un état, c’est de préparer l’avenir, en assurant la sécurité.
Au niveau de la sécurité, c’est complètement raté, le citoyen vit dans une incertitude croissante et encaisse tout, le « responsable » de service expliquant qu’il n’y peut rien.
Au niveau de la préparation de l’avenir, c’est raté aussi. On ne prépare rien, sinon du bla-bla et des textes fumeux, un galimatia repoussant pour chaque être humain normalement constitué.
Les citoyens ont désormais fort bien compris que la globalisation était un alibi à la régression complète, et très bien compris aussi que l’Union européenne était sa variante locale.
Seulement les faits sont têtus. Sans énergie abondante la globalisation n’existe pas, et les mécanismes de marché qui devaient assurer l’abondance à bas coût n’assure qu’une montée sempiternelle des prix au bénéfice d’une minorité de voyous.
L’économie de marché, c’est le loup libre, dans le poulailler libre.
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