La mécanique infernale de jean-qui-rit, JC Trichet et Jean-qui-pleure, Ben Bernanke se met en place.
L’un en abaissant les taux a affaibli le $ et fait monter le prix des matières premières et de l’alimentation. L’autre en voulant augmenter les taux, arrive au même résultat.
Les prix flambent.
Voulant lutter contre l’inflation, JC Tichet l’aggrave encore.
D’abord le prix du pétrole, qui entraine celui du maïs et des céréales (le maïs servant à l’éthanol).
L’accusé sur la sellette, c’est le tout marché, c’est la mondialisation, soi-disant irréversible et « un fait », qui s’avère être, un tigre de papier.
Or, le mécanisme se grippe, Il n’y aura, visiblement, pas d’accord de Doha.
L’ OMC, est, comme le FMI, inutile et morte.
C’était, avec le troisième petit cochon (la Banque Mondiale), les trois piliers de l’ Empire.
Toute aggravation de la situation alimentaire entrainera des replis nationaux, une évolution inverse se dessine désormais.
Ces replis sont normaux, et d’ailleurs autorisés par l’ OMC.
Les gouvernements n’ont pas le choix, désormais.
Ils doivent décapiter l’oligarchie financière, par des mesures législatives et fiscales drastiques.
Faute de quoi, c’est la crise politique, financière et économique qui s’en chargera.
Et là, on ne sait pas où on arrivera.

Laisser un commentaire