Le problème avec les gouvernements, c’est qu’ils veulent réduire la consommation d’énergie, tout en la réduisant, sans la réduire vraiment, c’est pourtant clair non ?
La clef du problème, quelle est elle ?
C’est la sacro-sainte croissance, qui n’est bien souvent pas une croissance du bien-être réel, mais une croissance arithmétique qui n’a pas grand sens.
Comme exemple, on peut citer l’accident de la route. Un accident, avec des blessés graves, c’est plusieurs millions d’euros de PIB, mais une baisse des accidents, c’est aussi une baisse de PIB.
La donne arithmétique de la consommation d’énergie est simple : 280 millions de tonnes de TEP pour la France, c’est autant de PIB, taxable, en plus.
Revenons à 200 millions, les finances publiques s’en trouveront mal.
Revenons à 140 millions, les gouvernements devront s’occuper d’une refonte fiscale d’envergure.
En gros, faire payer les riches.
La dîme énergétique se réduisant, on retourne à l’essentiel.
Alors que la croissance évitait de se poser la question d’organisation et de charpente de la société.
Mais les niches de rentabilités sont bien protégées, même si, dans le fond, elles sont inutiles.
Cela va des entreprises qui protégeaient les ampoules à incandescence, aux pétroliers qui veulent toujours plus, aux gaziers, du même acabit, aux électriciens qui veulent sans cesse développer leur marché.
On arrive au bout de la logique, l’évolution en sens inverse a commencée.
Il ne faut jamais penser à niveau technologique constant, mais pour certaines personnes, c’est impossible.
Mais c’est essentiellement une évolution de la société, plutôt qu’une évolution impulsée par les gouvernants. Certes, des subventions existent, mais elles ont tendance à faire gonfler les prix et sans doute, leur impact est très discutable.
Ce qui est indiscutable, c’est que l’augmentation des prix entraine un changement de comportement. Hors les gamineries « conduisez moins », « roulez moins vite », le changement de comportement, c’est investir pour consommer moins.

Laisser un commentaire