Les taux de chômage à force d’être bidonnés, trahissent leur peu de fiabilité.
On s’extasie devant les 5 ou 5.1 % de chômeurs US.
Sachant que le taux d’inactivité pour les hommes de 24 à 54 ans (le noyau dur du monde du travail) est de 13 %, celui des femmes peut aisément être doublé. On arrive à un chômage réel de 20 % (minimum).
Ces chiffres n’étonneront personne. Ils feront simplement pousser des cris d’orfraies à certains.
Ceux qui font semblant de croire aux statistiques officielles.
Pour la France, faisons le calcul inverse. 9 % de chômeurs officiels. Comme 50 % ne sont pas indemnisés, on tombe à la moitié. Et si on ne prend que les premiers 6 mois, comme aux USA, on tombe sur un chômage de 2 %. Ridicule aussi. Là aussi le taux réel est de 20 %. Minimum.
Et cela pèse sur toute la hiérarchie salariale.
Et on peut faire le lien avec les mesures anti-gaspi du gouvernement .
C’est de la déduction fiscale, du crédit d’impôt, que ce soit pour les véhicules ou pour les dépenses d’amélioration de l’habitat.
Cela suppose, si l’on veut bénéficier de 5 000 euros de crédit d’impôts, une dépense préalable, d’au moins du double.
On voit donc, se dessiner une autre dîme, la dîme énergétique pesant sur les pauvres.
Ils roulent en vieille voiture, ils habitent des logements peu efficaces.
Toutes les mesures d’économies, donc, ne concernent les plus pauvres qu’à très long terme, par incapacité de moyens.

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