Carburants subventionnés.

Images_3 Dans un certain nombre de pays, le carburant est subventionné.
La banque Mondiale pousse à l’abandon de ces subventions.
Cela peut semblé étrange vu d’ici, ou seuls certaines professions, mendiantes, profitent de ce genre de mannes.
Ce peut être compréhensible pour les contrées où le pétrole a détruit tout autre activité.
Il faut bien qu’il y ait une certaine compensation.
Mais certains sont aussi des pays importateurs nets.

Mais la réduction des subventions est aussi synonyme de crise sociale.
Avec la crise alimentaire, une augmentation des prix de l’essence serait … explosive, socialement parlant.
Si, effectivement, leur abandon est plus ou moins inéluctable, il est clair que ce n’est pas le moment.
Il serait censé et bien préférable d’attendre une détente des budgets alimentaires.
Cette augmentation supplémentaire ajouterait encore au climat social détérioré.
L’énergie a rejoint la nourriture dans les dépenses forcées.
Il est préférable que les gouvernements ne l’oublient pas.
Il n’existe que deux sortent de gouvernants. Ceux qui obéissent aux banquiers, et ceux qui les exécutent.

Commentaires

Une réponse à “Carburants subventionnés.”

  1. Avatar de Emile
    Emile

    La subvention des produits pétrolier entraîne aussi un gaspillage plus grand de cette ressource.
    En supprimant en grande partie ces subventions dans les pays concernés et en augmentant les prix dans les pays riches (pour aider la montée en puissance des énergies renouvelables), la consommation mondiale de pétrole serait stabilisée.
    Le pic du pétrole dans lequel nous sommes entrés aurait une forme plus applatie et un répit de 2 ou 3 ans nous serait accordé par la nature et les réalités géologiques avant de voir décliner la production de pétrole.
    L’exemple de l’Indonésie est symptomatique. Les produits pétroliers y sont fortement subventionnés, ce qui pouvait se comprendre il y a une vingtaine d’années.
    Mais comme beaucoup d’autres pays, l’Indonésie a depuis longtemps passé son pic pétrolier national (peak oil).
    Voir ici ( Crude oil – the supply outlook ) par exemple.
    L’Indonésie produisait 1,36 Mbj (millions de barils par jour) en 1997 et seulement 0,84 Mbj en 2007, soit une baisse de 0,52 Mbj (- 38% en 10 ans). D’exportatateur, le pays est devenu importateur en 2005 et envisage de quitter l’OPEP, ce qui est logique.
    L’Indonésie est aussi devenu un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre avec la production intensive d’agrocarburants à base de palmier à huile : Cooking the climate
    Chaque année, environ 1,8 milliards de tonnes de gaz à effet de serre (GES) sont émises suite à la destruction et à la combustion des tourbières en Indonésie, soit 4% des émissions mondiales de GES, provenant de moins de 0,1% de la surface terrestre.

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