Ou bien moins qu’hier et bien plus que demain.
la mécanique infernale se met en place sur le monde.
Cet enfer sur terre s’appelle l’économie de marché.
Céréaliers et riziculteurs produisent ce qui est susceptible d’être vendu. Comme les prix multipliés par 5 ont appauvris une multitude de personnes.
Moins d’acheteurs (solvables) et sa conséquence, c’est la réduction de la production. Pas l’augmentation.
La famine risque d’être pire demain.
Regardez le Zimbabwé. Les prix flambent, mais la production s’effondre. Salaires bloqués et/ou inexistants ont ramenés l’agriculture à ce qu’elle était au départ.
C’est à dire une agriculture de survie, jardinière et paysanne, mais pas plus.
Si encore, on a conservé quelques semences.
Le gouvernement de Mugabe espérait réduire la population de moitié. Ce ne sera pas de moitié, mais de 90 %.
Les greniers sont vides et n’importe quel incident vient aggraver le problème.
Regardez la Birmanie. Un cyclone, 100 000 morts, et pire, la destruction de la récolte, en Birmanie et dans l’ Océan indien, combien ses voisins, Bangladesh et Thaïlande ont ils été touchés ?
La Thaïlande, est d’ailleurs le dernier gros exportateur de riz.
Elle venait de liquider ses stocks pour casser la hausse…
Aux temps anciens, pas si anciens d’ailleurs, du 18° siècle, la production était quasi-entièrement autoconsommée. Le marché, qui touchait si durement la population par ses soubresauts ne concernait que des quantités marginales 15/20% au maximum.

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