Les mêmes remèdes entrainant les mêmes maux, la situation des réseaux ferrés en France est catastrophique, faute d’investissements.
Le tripatouillage de l’éclatement de la SNCF et du RFF a fait long feu.
La question est simple et triviale, il faut de l’argent pour entretenir les lignes. Certaines n’ont pas vus de travaux depuis des dizaines d’années, des rames neuves s’y trainent à 30, voire 10 à l’heure.
Trois scénarios sont possibles, la mort rapide, la mort lente et la reconstruction du réseau.
Cela dépendra uniquement de l’enveloppe budgétaire accordée.
Bien sûr, le coût de l’énergie augmentant, on verra certainement le scénario de reconstruction se réaliser.
Il sera beaucoup plus couteux, bien sûr, de le reprendre après avoir laissé le réseau se dégrader.
29 500 kilomètres de voies existent.
8 900 absorbent 78 % du trafic,
7 000 absorbent 16 % du trafic,
13600 absorbent 6 % du trafic.
A son apogée, il repésentaient 38 000 kilomètres. Mais, il n’y a désormais, guère de « graisse inutile » à faire fondre.
Seulement des voies délaissées qui pourraient être remises à niveau et gagner en rentabilité.
Avec une crise énergétique et alimentaire qui s’annonce, on comprendra vite la nécessité d’avoir un arrière pays fait de petites villes, tel qu’il fut conçu au 19°siécle.
Dans le cas contraire, ce sont les grandes agglomérations qui risquent de souffrir énormément.
D’ailleurs, une « sécurité alimentaire élémentaire » serait une plus grande homogénéité de population sur le territoire.
Les grandes métropoles sont des aberrations écologiques (viables à long terme ??? rien n’est moins sûr !!!).

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