Un superbe exemple du monde des bisounours : « cent million de pauvres en plus dans le monde« . Nous dit le JDD, sans doute de peur de choquer ses lecteurs, sans doute de la meilleure bourgeoisie.
L’augmentation du nombre de pauvres (les personnes qui doivent consacrer 100 % de leur revenu à leurs dépenses de survie), se chiffrent sans doute en plusieurs centaines de millions de personnes, et plus vraisemblablement en plusieurs milliards.
Quand au nombre donné, il confond sans doute « pauvres » et « malnutris sévères« .
Le prix du riz a quintuplé en 5 ans. Certains pays sont rentrés en situation pré-révolutionnaire évidente, comme l’Egypte où le clivage est désormais celui d’un clivage de classe : bourgeoisie, représenté tant par le pouvoir que par les frères islamique/ contre classe ouvrière.
La question de l’influence du pic oil sur la production alimentaire était déjà cruciale, mais on pensait avoir quelques années avant de se la poser.
La production de bio-éthanol, la spéculation, la libéralisation des marchés la pose immédiatement.
Pas seulement dans les pays pauvres. Les vols commis par les retraités en Italie ont augmentés de 40 %.
Ce sont des vols de survie. De l’alimentation, des pâtes…
Mais le plus grand responsable en est la libéralisation et le marché, qui là, a trouvé son nouveau jouet.

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