Les grands producteurs mondiaux de voitures élaborent de grandes stratégies d’électrification progressive de leur gamme en allant des versions hybrides, aux options avec plus d’autonomie électrique dites Plug-in, jusqu’aux versions purement électriques comme le i-MiEV de Mitsubishi ou le Denki Cube de Nissan qui devraient rapidement voir le jour en Californie.
Alors que fait Peugeot dans cet univers en plein bouleversement?
Et bien il va vendre quelques dixaines de Berlingo électriques à La Poste, si bien sûr il est retenu comme fournisseur. Cette fourgonnette sera équipée d’une batterie suisse au Sodium-Chlorure de Nickel fonctionnant à 250°C avec un électrolyte sous forme de sel fondu. Technologie aux nombreuses contraintes, dont la principale est l’inaptitude à fonctionner avec de fortes tensions, en raison d’une inaptitude à la décharge rapide, ce qui en fait une solution inadaptée. On peut mesurer ainsi le retard pris par Peugeot par rapport à ses concurrents, alors qu’il y a dix ans de cela Peugeot était encore dans la course. Mais ses responsables n’ont pas su prendre les options innovantes, en particulier dans les systèmes batteries (Li-Ion, haute tension) qui bien sûr étaient plus chers qu’un moteur diesel de faible cylindrée.
L’innovation ne se décrète pas, elle se forge au travers d’équipes marketing et techniques qui intuitent que le monde change et qu’un jour, même le moteur diesel avec filtre à particules sera ringard.
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