Les agriculteurs céréaliers de la Beauce râlent, on leur réduit leur quota d’eau.
Pour Pierre Cornier : une restriction trop sévère « condamnerait à coup sûr un grand nombre d’exploitations et notre droit à cultiver serait alors entièrement mis en cause. Fort heureusement, ce n’est pas le cas, les dernières négociations avec l’administration sont relativement satisfaisantes pour les irrigants, bien qu’il faille encore négocier sur le niveau des seuils de crise de la nappe de Beauce. L’irrigation est indispensable dans les cultures, et les céréaliers sont les premiers à s’inquiéter de l’état des nappes en France «
Ils sont bien braves, ils s’ inquiètent de l’état de la nappe, qu’ils ont amplement pollué, et parlent de « droits ».
Alors qu’il serait beaucoup plus sain de parler d’adaptation des cultures aux ressources aquatiques.
On est, là aussi, dans un deni sévère de la réalité.
La Beauce est faiblement arrosée, et à toujours eu des problèmes quand à la régularité des ressources hydriques. Rien de nouveau, cela devient plus criant. Et si l’on changeait, tout simplement, pour des plantes plus adaptées au stress hydrique ?
le phénomène doit être l’adaptation comme le font certains pays, et non vouloir, à tout prix, continuer « comme avant ».

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