Si la mission serpentine repose le problème de l’origine, organique ou non, du pétrole, la question en est de savoir si cela remet en question la théorie, qui n’est qu’une théorie du Pic-oil.
A mon avis, non.
Pourquoi ? Parce que les premiers pionniers du pétrole trouvaient celui-ci, à peu près au même niveau que le sol.
Dans les années 1960 au Biafra, chaque village, et chaque maison avait sa raffinerie.
Le « stock disponible », devient de plus en plus loin à aller chercher.
Tout le monde conviendra que chercher le pétrole à 23 mètres (Drake) et à 10 000, ce n’est pas la même paire de manche.
Donc, là, on atteindrait bien des limites, non pas géologiques, mais techniques.
« CERTAINS gisements semblent INEPUISABLES« .
Certains, mais pas tous, inépuisables ne signifie pas extensibles.
Donc, contrairement à ce que disent certains, abiotique ne veut pas dire « a volonté ».
On peut très bien imaginer une production plafonnant, puis décroissante, jusqu’à un niveau où elle se consolide.
Mais une chose est sûr, c’est que ce serait impossible pour 85 millions de barils/jour, et que le niveau de rentabilité pour l’homme ne serait pas forcément évident.
En effet, il faudra bien doser le cout/bénéfice d’une extraction de plus en plus difficile et complexe.

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