Ceux qui ont, ceux qui n’ont pas…

Images La tension, une nouvelle guerre, pas tellement froide est en gestation en Amérique Latine.
Entre l’axe des pays qui ont de l’énergie, Equateur, Bolivie et surtout Vénézuela, flanqué du Nicaragua et de Cuba, avec les états-unis, et leur dernier allié, la Colombie.
Les ventes d’armes, notamment russes y atteignent des records. Sukhoi fait des bénéfices records, et Chavez veut créer une alliance contre le voisin du nord.
La guérilla Colombienne est désormais pour lui « un groupe belligérant », et non plus un groupe terroriste.
Mais, dans ce cas d’espèce, la Colombie, force est de constater qu’il y a surtout des terroristes, de chaque côté, et que la population en est victime, sur fond de féodalités.

Washington compte là-bas peu d’amis, sauf la Colombie, son autre « allié », le Pérou, a à sa tête un président considéré il y a 25 ans comme un anti-yankee résolu, et le seul vrai frein sont des états plus pondérés, comme le Brésil ou le Chili.
Enfin, en ce qui concerne le Brésil, il vaut mieux dire qu’il est en train de construire son propre empire, et qu’il a besoin de temps.
La domination de l’ Amérique latine par le Brésil après avoir été réalisée au 19° siècle, s’est effondrée en 1870.
La leçon retenue au Brésil est similaire à la leçon russe : pour montrer les muscles, il faut d’abord bâtir une économie puissante.
Ce conflit a clairement l’énergie en ligne de mire : celui qui n’en a plus (suffisamment), les états-unis, les autres qui en ont, mais n’entendent pas le brader.

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