Niger et Nigeria, même combat…

Images_2 Certains semblent penser au nucléaire comme l’énergie de demain. C’est faux, pour des problèmes de production. D’abord géologiques, mais aussi politique.
Le Niger, visiblement évolue dans la même direction que le Nigéria voisin, et pour les mêmes raisons.
Une production énergétique hypertrophiée, qui a réduit le reste de l’économie à une portion congrue indigeste, les prix en nette augmentation qui ne profitent pas aux populations.
Des populations qui voient leur santé, directement ou indirectement détruites par l’exploitation des ressources.

Des fronts de libération, plus ou moins bandits de grands chemins, mais qui profitent d’une large assise populaire, des ingérences étrangères importantes, et qui renouvellent un jeu diplomatique aussi compliqué que juteux.
En bref et pour résumé, le Niger a été maudit, d’une manière différente du Nigéria, l’un a été maudit par son pétrole, et l’autre par son uranium.
Le cours de l’uranium ayant été plus bas que celui du pétrole, plus longtemps, la machine infernale ne s’est mis en marche que récemment au Niger, mais l’on va s’apercevoir qu’elle n’a rien à envier à celle du Nigéria.

Commentaires

3 réponses à “Niger et Nigeria, même combat…”

  1. Avatar de tyler
    tyler

    le nucleaire est helas l’energie de demain : pas les centrales classiques ni les EPR mais les centrales de generation IV (type superphenix) qui ont rendement permettant de tenir plusieurs millenaires avec les memes quantites d’uranium…
    helas…

  2. Avatar de Mamouth
    Mamouth

    Des millénaires avec la même quantité d’uranium, alors qu’avec les réacteurs actuels, nous n’avons que dix ans de réserve si on devait compenser la déplétion des hydrocarbures ?
    Je veux bien des informations là-dessus.

  3. Avatar de Emile
    Emile

    L’énergie nucléaire presque éternelle avec la génération IV est le nouveau mirage à la mode.
    Les premiers réacteurs de cette génération ne sont pas attendus avant 2040 pour un « déploiement » commercial, comme on dit chez EDF ou au CEA.
    Entre temps, la production d’uranium aura bien entamé son déclin, après un peak uranium vers 2025 pour les plus réalistes, cinq ans plus tard pour les incorrigibles optimistes.
    En conséquence logique, une partie des réacteurs classiques devront s’arrêter, n’ayant plus de combustible pour fonctionner.
    Détails ici : Les réacteurs nucléaires de 4e génération : une illusion pour l’énergie
    Les réacteurs de quatrième génération ont besoin d’une grande quantité de plutonium pour démarrer, plutonium qui est justement produit par les réacteurs actuels en petite quantité et consommé avec le MOX.
    En résumé, à peine six réacteurs de génération IV pourraient démarrer dans le monde chaque année après 2040, moins que le nombre de réacteurs actuels et futurs qui seront arrêtés à cause du rationnement de leur combustible favori.

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