Le déficit de novembre atteint 63, 1 milliards de $ aux états-unis, un record, bien en deça des 59.5 milliards escomptés, et pour lesquels l’énergie représente la part du lion : 30 milliards de $.
Le montant total des importations américaines atteint 100 milliards de $, et on comprend mieux le caractère complètement ridicule du taux de couverture des importations par les exportations.
En effet si l’on inclut l’énergie , il atteint 36.9 %, et sans l’énergie dépasse péniblement les 50 %.
Hors tout le bla bla sur l’économie, ces chiffres montre donc les deux maux auxquels le prochain président devra s’atteler : les économies d’énergies, et la ré-industrialisation.
Le contexte finalement seul dictera le calendrier, car une telle dégradation des comptes externes, 758 milliards en 2006, et « seulement » 650 sur les onze premiers mois 2007, ne peut désormais s’opérer que par une réduction sauvage de la consommation (dépression), permis par la fin de « l’énergie gratuite » pour les USA.
Cette fin s’opère par la fin du dollar comme monnaie de vente du pétrole, qui permettait des déficits sans fins : d’abord par le Vénézuela (qui passe des accords de troc), par la Russie et l’ Iran qui ne vendent plus en $, et par bien d’autres qui « diversifient » leurs réserves de devises.

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