Lors de la dislocation de l’ Urss, les dirigeants russes ont préférés adopter un profil bas.
A la différence des yougoslaves, ils n’ont pas cherché à incorporer de force, des portions d’Ukraine, du Kazakstan ou des pays baltes qui étaient largement russes.
Ils ont préférés, comme d’habiles joueurs d’échecs, prendre plusieurs coups d’avance, et déployer une stratégie de long terme.
Aujourd’hui, les faits donnent raison à cette vision d’hier.
Pour plusieurs raisons.
D’abord, l’union soviétique était une puissance pétrolière, gazière, minière. C’est l’effondrement général du prix de ces matières qui l’a tué.
Tout aussi logiquement, la flambée des prix restaure cette puissance.
Mais elle est aussi devenue industrielle, avec une industrie plus efficace, plus productive qu’elle ne l’était, et surtout, elle a désormais une ambition.
Celle de devenir une puissance agroalimentaire.
C’est le (pas encore) président Medvedev qui l’a dit.
Le moral russe est au plus haut.
On peut même se payer le luxe de se gausser de la réélection du président géorgien et des observateurs de l’ OSCE (il n’y a qu’eux qui n’ont pas vu les fraudes).
Tout en attendant que la situation intérieure de la Géorgie pourrisse suffisamment. Comme celle d’autres républiques issues de l’URSS.

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