Opep, statu-quo, crise financière et quoi d’autres ?

Opep Le statut quo dans la production de l’Opep n’est pas dû à un bras de fer entre parties pro-américains, anti-américains, pour la bonne raison qu’il n’y a pas eu de bras de fer.
Les productions sont au taquet, elles ne peuvent aller au delà.
Les réserves étaient politiquement surestimé de 300 milliards de barils (12 ans de consommation).
Les découvertes actuelles sont difficilement exploitable, et à coût délirant.
Le dernier grand gisement comme Kashagan au Kazakhstan est un mélange de pétrole souffré et de gaz, hautement explosif, et les gisements offshores découverts au large du Brésil difficilement exploitables.
Le maintien des prix élevé n’est pas non plus acquis, car on anticipe une récession aux USA,  et il sera difficile de reporter toujours une politique d’économies d’énergies.

D’abord parce que l’on risque d’ y être forcé.
D’abord sur le marché le plus consommateur, celui des états-unis.
En effet, rien n’indique que le $ restera encore longtemps accepté.
A l’allure où va sa dévaluation, il existe un risque potentiel que les acheteurs n’en veuillent plus, ce qui est déjà le cas pour certains, la dévalorisation par le biais de la crise financière de certains avoir incite aussi à la modération de la production (« Oil in the ground is better than dollar in a bank »).
Il est un cas de figure donc, qu’il faut désormais envisager sérieusement : celui où le plus gros marché consommateur de la planète, les USA, doivent se contenter de leur importante production domestique, importante mais pas suffisante.
Et là, on s’apercevrait qu’il y a surproduction massive…

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