L’Amérique latine a largement échappé au contrôle de son mentor Washington, notamment en raison de sa richesse énergétique.
Le temps ou seul Cuba faisait figure de repoussoir fait figure de temps béni, mais la Maison blanche y détient encore de solide amis.
Notamment Mario Vargas Llosa :
« Il existe encore une Amérique Latine anachronique, démagogique, inculte et barbare », et » ce serait une perte de temps de l’associer à la communauté civilisée, démocratique et modernisatrice » et dénonce Daniel Ortega, Evo Moralés et Hugo Chavez « la profonde inculture politique, la fragilité des convictions démocratiques de sociétés capables de porter au pouvoir, lors d’élections libres, des personnages de ce genre ».
Il faut donc civiliser, à l’exemple du président Uribe, à coup d’arquebuses, de bombardes, et de tout ce que vous voulez, ces sauvages dont deux ont de plus le mauvais goût d’être des membres de l’ Opep.
il est tellement plus moderne pour la bourgeoisie de ces pays de confisquer la rente pétrolière et la placer à Miami.
Voilà une diatribe qui ne concerne visiblement pas que la seule bourgeoisie sud américaine…
Cette sortie est en effet digne d’un état d’esprit colonial, qui, sous couvert de démocratie, organise coup d’états militaires, crises et conflits pour s’emparer des ressources naturelles de ces pays.
Nostalgie de ce temps où Somoza gardait les urnes électorale au palais présidentiel, tout en pesant le pourcentage de voies qu’il daignerait accorder à son opposant.
Mais, à force d’avoir soutenu, tant et plus des individus peu recommandables, Somoza, Shah, et autres, on a aujourd’hui Amadhinedjab, Chavez et d’autres.
Et faute de les accepter, on les radicalise.
Il est loin le temps de sa première élection où Chavez prenait comme modèle, Tony Blair…

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