« Les C… ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait » Michel Audiard.
Les banquiers, espèce au combien incontestable pour avoir mené l’économie mondiale au bord du gouffre, ne craignent pas cependant, dans leur outrecuidance, leur suffisance et leur bêtise, de sonner la trompette pour une menace qu’ils sont bien incapables d’apprécier.
« le changement climatique, « conséquence de l’activité humaine aux effets les plus dévastateurs jamais connus sur l’économie », devrait ralentir la croissance mondiale et accélérer l’inflation. »
Certains ne craignent rien en effet.
Le changement climatique peut au contraire apporter plein emploi (horreur), investissement (catastrophe) et inflation (aaaaaaaaaaaahhhh), les trois cauchemars, mais pour le banquier uniquement, qui le réduirait à l’état de pas grand chose.
Quand à la croissance réelle des pays développés, elle est proche de zéro, hors manipulation et tripatouillage statistique.
En somme, la principale victime économique du réchauffement serait la banque.
Car lutter contre le changement climatique peut amener justement à un changement important : le retour à l’économie réelle, la fin de celle de casino (qui convient parfaitement au banquier).
Investissement et travail seront d’ailleurs les deux seuls manières de tenter de remédier au problème. Cela sous entend aussi de remettre le banquier à sa place : insignifiante.

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