Allemagne : le renouvelable accélère.

ImagesLà, nous voyons N. Sarkozy en train de plaider pour le retour du nucléaire en Allemagne.
Homme de consensus, il a donc fait l’unanimité : « qu’il se mêle de ses affaires ».
Braquant les antinucléaires, disqualifiant ses partisans, son intervention a donc été TRES productive.
Il est désormais impossible politiquement parlant pour l’Allemagne d’envisager ne serait ce que l’étude d’un retour au nucléaire.
Surtout que désormais, la machine « renouvelable » accélère le rythme.

235 000 personnes étaient employé dans ce secteur en 2006 (20 000 de plus), soit plus que prévu. Il est certain que le chiffre annoncé pour 2020 (400 000) à toutes les chances d’être battu.
Le nombre de personnes employés, a en effet augmenté de plus de 50 % en deux ans.
Places de stages, formations initiales, bonne image du secteur, plein emploi en font un débouché prisé, et de plus très qualifié.
Pour préciser certaines choses, la remarque Sigmar Gabriel disant que le nucléaire c’était tout, sauf « l’énergie du futur » est une forme diplomatique de « vieux c.. ».

Commentaires

7 réponses à “Allemagne : le renouvelable accélère.”

  1. Avatar de Raymond Bonnaterre
    Raymond Bonnaterre

    Petit rappel pour renforcer ces convictions.
    L’Allemagne une Nation écolo-nucléaire malgré elle.
    Les centrales électriques nucléaires sont des paquebots au long cours, qui n’aiment guère les changements de régimes, et qui peuvent être d’une grande fiabilité.
    Les éoliennes sont des chevaux de courses qui s’arrêtent par temps calme et qui s’emballent par temps agité. C’est la plus imprévisible des sources d’énergie.
    Prenons le cas de l’Allemagne où les deux sources d’électricité cohabitent l’une jeune, sexy et très en vogue, l’autre tolérée, fripée, dans l’attente d’un décès annoncé pour 2020.
    Les puissances installées sont très voisines :
    – 20303 MW pour le vieux nucléaire qui compte 17 réacteurs (la Germanie est, encore, le quatrième producteur d’énergie nucléaire au monde après les USA, la France et le Japon)
    – 21283 MW pour le jeune éolien qui compte 19000 turbines.
    C’est mega bien me direz-vous ! Donc c’est mega kif-kif !
    Que nenni ma chère, vous rétorquerai-je, tout de go !
    Les 17 réacteurs, promis à un démantèlement imminent, ont en l’an 2005, généré, 154,6 TWh. Ceci représente un rendement moyen annuel des centrales nucléaires germaines de 87%. Pas mal pour des mémés. Elles ont assuré 31% de l’énergie électrique de leur pays. Bien.
    Et nos 19000 turbines éoliennes, dont on parle tant, elles ont du faire un résultat brillant ! Jugez en : elles ont généré 37,5 TWh avec un rendement moyen de 20%. L’électricité éolienne Allemande a assuré, en moyenne, 6% de l’énergie électrique du pays.
    Voilà la dure réalité. L’électricité éolienne ne pourra jamais remplacer seule les centrales électronucléaires allemandes. Il faudra faire appel au charbon ou au gaz. A une tranche de puissance éolienne, il faudra associer la même puissance thermique (gaz ou charbon) la première fonctionnera 20% du temps, la seconde 80%, le tout en moyenne dans l’année.
    Rappelons que l’Allemagne est le quatrième consommateur de charbon au monde après la Chine, les USA et l’Inde. C’est aussi le quatrième, ex aequo avec le Royaume Uni, consommateur de gaz naturel après les USA, la Russie et l’Iran.
    Ses émissions de CO2 se sont accrues en 2006.

  2. Avatar de Mamouth
    Mamouth

    L’un des problèmes de certaines sources renouvelables, comme l’éolien, c’est leur intermittence. Ce n’est pas nouveau.
    C’est pourquoi il y a aussi du développement à faire du coté du stockage de l´énergie.
    L’éolien ne pourra jamais remplacer seul le nucléaire. Mais les énergies renouvelables ne se limitent PAS à l’éolien.

  3. Avatar de Raymond Bonnaterre
    Raymond Bonnaterre

    Pour info ou les joies de l’éolienne
    300MW ça fait un rendement de 1,5%. Pas terrible! C’est du factuel.
    Beaux jours pour EDF et ses filiales germaines.
    German Power Climbs to Three-Month High; Less Supply From Wind
    By Lars Paulsson
    Sept. 25 (Bloomberg) — German electricity prices for tomorrow rose to their highest in more than three months as forecasts showed below-average production from wind turbines.
    Day-ahead power prices in Europe’s biggest power market rose 7.20 euros, or 17 percent, to 50 euros ($70.43) a megawatt-hour at 10:41 a.m. Berlin time, according to GFI Group Inc.’s prices on Bloomberg. The contract last traded higher on June 18.
    Production from windmills, the most unpredictable source of energy, can affect short-term contracts. Germany has more than 19,000 wind turbines, which can meet about 7 percent of the nation’s demand. Wind-power production tomorrow is forecast at about 300 megawatts, compared with an average of near 4,000 megawatts for this time of year, according to an e-mailed report from analysts at Markedskraft Deutschland GmbH.
    Power prices change according to available generation capacity and expected consumption. Five of Germany’s 17 working nuclear reactors are off line for repairs, according to data compiled by Bloomberg.
    In the forward market, German electricity for delivery next year fell for the first day in seven. The contract slipped 0.3 percent to 56.45 euros a megawatt hour, GFI prices showed.
    To contact the reporter on this story: Lars Paulsson in London at lpaulsson@bloomberg.net

  4. Avatar de Raymond Bonnaterre
    Raymond Bonnaterre

    Stocker l’énergie. Oui bien sûr, mais avec quoi.
    De la chimie à 100Wh au kg, 100 kWh/tonne ou 100MWh par milliers de tonnes….de quoi?
    Oubliez le Nickel, le Cobalt, le Lithium…et même le Plomb qui le malheureux a une énergie massique trop faible. De l’hydrogène mais où le stocker?
    De l’énergie potentielle? Une très grande roue E=1/2 J ( moment) Oméga 2 (vitesse de rotation) Attention la roue, celle de la Fortune n’est pas à la taille.
    Pomper comme les Shaddocks, ça se fait mais c’est marginal.
    C’est pour cela que le « peak shaving » n’a toujours pas trouvé de solution depuis plus de 50 ans que le problème a été posé.

  5. Avatar de el gringo

    Il existe différentes solutions pour stocker l’énergie. La plus simple est de stocker de l’air comprimé. Le rendement actuel est de l’ordre de 40% mais devraient rapidement atteindre 70% avec l’aide de d’un générateur à gaz.
    http://www.mediaterre.org/europe/actu,20070427073200.html
    http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3986
    On peut aussi produire de l’hydrogène comprimé dans des bouteilles à gaz (pression en général de 350 ou 700 bars), ou liquéfié ou combiné chimiquement sous forme de méthanol ou de méthane qui seront ensuite transformés pour libérer du dihydrogène. Ce n’est pas très efficace mais le dévelopement des piles à combustible pour l’automobile devraient améliorer les choses.
    http://www.planetenergie.org/article.php3?id_article=224
    http://www.enerzine.com/253/Notre-production-d-energie-eolienne-sera-decuplee-d-ici%202015/participatif.html
    D’autres solutions sont à l’étude pour créer des centrales mixtes avec plusieurs sources d’énergie qui se substituraient au vent quand celui-ci ferait défaut. Plusieurs projets existent pour exploiter des éoliennes avec des gisements de gaz trop petits pour être économiquement rentable via une exploitation traditionnelle.
    http://www.enerzine.com/3/2113+Un-nouveau-projet-gaz-et-eoliennes-en-Mer-d-Irlande+.html
    Parmi les énergies les plus fiables, il faut ajouter les hydroliennes qui permettent d’utiliser les courants marins et les marées et sont prévisibles plusieurs siècle à l’avance à la seconde près. Le potentiel est très important.
    http://generationsfutures.chez-alice.fr/energie/hydrolienne.htm

  6. Avatar de Raymond Bonnaterre
    Raymond Bonnaterre

    Dans Enerzine ce matin. Une seule issue politique: cesser cette coalition centriste imbécile.
    Allemagne: réduction du CO2 impossible sans nucléaire
    L’Allemagne s’est fixé un objectif de réduction des gaz à effet de serre de 40% d’ici à 2020, par rapport au niveau enregistré en 1990. Un objectif impossible à tenir sans porter atteinte à l’économie du pays, alerte la Fédération de l’industrie allemande (BDI). A moins de maintenir la production d’énergie nucléaire.
    Selon un rapport commandé par la fédération de l’industrie au cabinet McKinsey, une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 26% est la limite au-delà de laquelle l’économie allemande commencerait à pâtir des efforts demandés.
    Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs du rapport ont évalué les coûts supplémentaires que supporteraient le bâtiment, l’industrie, l’énergie et les transports pour réduire leurs émissions de GES.
    Aujourd’hui, expliquent-t-ils, une tonne de CO2 économisée vaut 20 € sur la bourse européenne du carbone. Les investissements pour éliminer cette tonne d’émission ne peuvent donc coûter plus cher que ce qu’elle rapporte, sous peine de pénaliser l’économie. Or, l’étude explique qu’une réduction de 31% des émissions impliquerait un investissement de 175€ par tonne de dioxyde de carbone épargnée.
    Pour la BDI, seul le maintien du nucléaire permettrait de conjuguer de telles mesures de réduction tout épargnant la croissance allemande.
    Un choix que ne devrait pas faire le pays, puisque la Chancelière Angela Merkel est liée à sa coalition par la programmation de la sortie du nucléaire civil d’ici à 2020.

  7. Avatar de staystay

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