Situation critique des stocks de brut…

Images_3Le golfe du Mexique est un mauvais endroit pour les américains. D’abord il y a Cuba  » You want him ? You have him, and I hope You a lot of joy with him » (L’Espagne à l’oncle sam dans une caricature de 1898).
Cuba était déjà un problème, et puis il y eu Cuba doté d’une floppée de barbus en treillis, agaçant, mais passe, puis il y eut le Nicaragua, passe encore, et le Honduras, passe aussi. Puis le Vénézuela, là ça faisait beaucoup. Puis il y eut de nouveau le Nicaragua. Là, ça devenait franchement énervant. Mais le plus terrible, ce sont les cyclones. La prochaine tempête est une roulette russe.

Car « La situation de stocks est critique« . Enfin la vérité. La situation des stocks US approche la rupture (ce sont des stocks comptable, indispensables au fonctionnement de l’appareil de production, des encours de production, des encours de transports par oléoducs, et absolument pas des stocks réels).
Avec des cours qui flambent et un dollar qui se dévalue, l’impact sur l’économie réelle d’un cyclone mal placé  sera terrible.

Commentaires

4 réponses à “Situation critique des stocks de brut…”

  1. Avatar de
    Anonyme

    Les stocks sont bas parce que le brut est hors de prix. Qui va acheter pour stocker à plus de 80$ le baril?
    Les raffineries vont moins produire et donc moins consommer de brut. Les ouragans vont passer. Les cours vont donc se détendre et les stocks se reconstituer.
    Il faut savoir que 40% des stocks US sont la propriété de traders qui n’achètent et stockent que si c’est avantageux pour eux.
    Remarque: les cours de l’essence se sont détendus la semaine dernière sur fond de consommation en baisse. La demande globale en produits pétroliers aux US a baissé de 0,5 mbl/jour (à 20,5 mbl/jour)durant les deux dernières semaines ce qui est normal à l’approche de l’automne.

  2. Avatar de Arnaud
    Arnaud

    La question n’est pas « Qui va acheter pour stocker à plus de 80$ le baril? », mais bien « Comment stocker alors que la production ne suffit même pas à subvenir à la demande et cela même avec un baril à 80$ ? » et pourtant nous sommes théoriquement en pleine periode creuse.
    Les dernières années (depuis 2004) septembre voit plutot un recul du cours du brut a cause de la fin de la driving saison.
    Les ouragans ont donc bon dos pour expliquer les cours incroyablement haut, mais le pétrole qui se négocie actuellement est celui de novembre donc post ouragans.
    Les ouragans vont passé, et ce sera le pétrole de cet hivers qui va se négocier, et les cours du brut vont probablement grimper au environ de 100$ si ce n’est plus.
    Je vais peut être bien aller m’acheter des pull polaires, et des couvertures en prévision… et un vélo aussi…
    les stats de l’Insee sur le cours du brut :
    http://www.insee.fr/fr/indicateur/tableau_de_bord/fiche_tableau_de_bord.asp?id_tbc_the=10

  3. Avatar de Arnaud
    Arnaud

    Et voila, la saison des ouragans est quasiment terminée, il n’a y a pas eu de destruction importante de l’industrie pétrolière. Et le baril vient de battre un nouveau record à 84$… Quel sera l’excuse du pétrole cher, avancée dans les médias ce mois ci ? je vous le donne en mile : après la crise des subprimes en aout, les oragans en septembre, octobre est le mois des tensions au proche-orient…
    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=4708889
    Non vraiment, ce coup si c’est décevent, ils auraient pu faire preuve d’un peu plus d’originalité….

  4. Avatar de patrick
    patrick

    les rhumes à tismes présidentiels par exemples ?

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