Selon « la presse », le désinvestissement en infrastructure au Québec est massif.
La valeur globale des ponts, routes et structures routières du Québec a chuté, tombant au niveau de la colombie britannique, ou l’infrastructure est bien moins dense et la population plus clairsemé. La politique menée de 1976 à 2002 est clairement mise en cause. Depuis le parc automobile a doublé et le transport de marchandises par route s’est notablement accru.
La valeur total du réseau routier était estimé en 1981 (dollars constants) à 21.5 milliards, elle n’est plus que de 17.
L’effort engagé depuis 5 ans n’a pas permis de combler le retard. Le strass et la paillette (culturel : salles de concert, musée, bibliothèque) ont remplacé l’investissement utile.
On voit finalement que la triomphale politique néolibérale n’était partout qu’une petite astuce : on n’entretient plus un réseau globalement au départ, en bon état, on fait donc des « économies », et le bébé arrive 25 ans plus tard, avec en prime un prix de l’énergie quintuplé, des infrastructures dangereuses ou au moins obsolètes, en tout cas à refaire.
Voila une chose qui pèse bien cher dans le bilan énergétique…

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