Les nouvelles sur les stocks de pétrole n’en sont plus. Inexorablement les stocks d’essence US baissent, et les prix montent.
76, 47 $ le baril de « light sweet crude » à New York, on n’est pas loin du record (78.77), les réserves de pétrole brut s’élèvent à 329.7 millions de barils (en baisse de 3.9 millions), les stocks d’essence sont à 191,1 millions, en baisse de 1.3 millions, les stocks de produits lourds en hausse de 2.3 millions de barils.
Le taux d’utilisation des raffineries atteint 92,1 %.
La crise se continue donc, jusqu’au « clash » qui sera de puiser dans les stocks militaires.
Le brut désormais trop lourd produit moins d’essence et plus de produits lourds, ce qui n’est adéquat vis-à-vis d’un parc automobile à essence surtout, et gourmand de surcroit.
Les seules périodes où les stocks étaient plus bas étaient les après-cyclones, qui avaient touchés durement les installations et raffineries du golfe du Mexique.
Les investissements nécessaires aux raffineries ne se font guère, sauf pour traiter des bruts lourds, ce qui laisse penser que les compagnies pétrolières pensent désormais être bientôt surdimensionnées.

Laisser un commentaire