Après les vilains russes, les vilains Kazakhs…

KashaganLes dirigeants européens sont marrants.
Ils nous parlent « d’indépendance énergétique » a tout bout de champ, avec des sources d’approvisionnements extérieures.
A l’image du 19° siècle, date à laquelle l’Europe avait, grossomodo, renoncé à l’indépendance en matière alimentaire.
On a vu lors des conflits mondiaux, les résultats.
L’exploitation du dernier grand gisement pétrolier, Kashagan, se fera par l’opérateur national Kazakh, KAZMUNAIGAZ, qui sera coopérateur.
Il faut lire la nouvelle d’Astana comme il le faut. Les compagnies étrangères sont débarquées, et seront seulement

là pour la maitrise technique. De toute façon, l’écart technologique entre les compagnies occidentales et les compagnies nationales s’est notablement réduit.
Les Kazakhs pratiquent eux aussi l’art de l’antiphrase :
« Le Kazakhstan est à l’abri de tout prétendu nationalisme des ressources naturelles »,
« Le Kazakhstan a été et demeure un acteur responsable du système de garantie de la sécurité énergétique internationale. »
En réalité, ce sont les européens perdus dans leur rêve néolibéral qui ont besoin d’une cure de désintoxication.
En face du politique, le « marché » ne pèse rien. Du moins en cas de situation tendue et de manque avéré.
Le marché ne fonctionne qu’avec des ressources abondantes…
De même, que diront les européens si gazprom veut mettre la main sur GDF ? Après tout le client final est le plus rentable. C’est l’autre aspect de l’ouverture. Pas désiré celui-ci.

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