Le prix du baril est haut, on a oublié que d’habitude, cette période est une période de détente des prix. Si l’on conduit plus en été, on chauffe en hiver.
Plus de 70 $ le baril, mais le pire reste à venir.
Les financiers ont déjà vu le coup venir : des options ont été placées à 100 $ et on attend 200 $ pour 2008.
Seul point de consolation, le $, que vaudra t’il ?
En attendant, deux hypothèques majeures pour le marché du pétrole pour le Wall Street journal. Le Nigéria et l’Iran.
Le président Sarkozy a visiblement rejoint le camp des traineurs de sabres, en voulant prendre des sanctions, hors ONU.
Pourtant, un accord AIEA/ Iran avait été établi.
Mais « un prétexte, n’étant qu’un prétexte, inutile de lui donner des faux airs de vérité ».
Et quand un journal annonce « Paris réfléchit à des sanctions hors Onu, contre l’Iran ». Paris ne réfléchit guère, le président encore moins, on cherche à passer à l’acte.
Pire encore, l’intelligence de notre président, s’aligne sur celle de GW Bush, inexistante en là matière. On fait une guerre, comme un joueur de poker « pour voir », sans stratégie, ni but.
L’arrivée ? Une guerre où l’on sait quand on y rentre, mais dont on sortira quand on pourra (Machiavel), un prix de l’énergie appelé à flamber, et si les occidentaux, par le plus grand des hasards, gagnaient, une victoire à la Pyrrhus : les destructions en Iran, entrainerait un arrêt des exportations de ce pays…
Le baril à 200 $ ? Ce n’est pas exclu…

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