Le projet desertec

Desertec_fig1La totalité de l’électricité consommée dans le monde peut être produite par 1 % de la surface du Sahara.
Le projet desertec a l’ambition de créer d’autres interconnexions de réseaux, sur une base éolienne/solaire/biomasse/hydroélectricité.
Comme on le voit sur la carte, le projet est colossal. Et nécessite bien sûr des infrastructures de transport de l’électricité que nous n’avons pas à l’heure actuelle.

Un autre avantage, dans ce projet, est qu’on dessale énormément d’eau de mer, avec le refroidissement. Et sans doute développe t’ on l’ Afrique du Nord.
Dans ce projet, on parle de « ferme solaire« . Il n’est pas utilisé les panneaux classiques, mais des panneuax à concentration. On produit aussi énormément de sel.
Le chantier pharaonique du 21°siècle ? mais, bien entendu, il serait trop simple de réduire les consommations…

Commentaires

17 réponses à “Le projet desertec”

  1. Avatar de Baloo76
    Baloo76

    Comment ça , la consommation ne diminue pas…j’ai pourtant changé toutes mes ampoules pour des basses consommations ..lol! Plus sérieusement je suis convaincu que les mentalités ne sont pas prêtes pour confier à l’Algérie le rôle de juge de paix dans ce domaine de l’énergie si vital aujourd’hui. Quand aux infrastructures…il me semble qu’il existe un projet de câblage sous marins entre l’Espagne et le Maroc pour cet aspect du transport d’électricité ? Aurais-je mal lu les news ces derniers temps ? Enfin toujours dans le domaine des transports mais d’un autre type signalons la décision de fermeture de 260 gares dédiées au fret par la SNCF afin de valoriser et de promouvoir la Branche Fret qui est en déficit Chronique > http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-32216525@7-37,0.html. C’est sûr que cela va aider au développement de ce ferroutage dont ont parle tant…? Nous vivons dans un monde moderne et le progrès est en marche …parfois !

  2. Avatar de Baloo76
    Baloo76

    Comment ça , la consommation ne diminue pas…j’ai pourtant changé toutes mes ampoules pour des basses consommations ..lol! Plus sérieusement je suis convaincu que les mentalités ne sont pas prêtes pour confier à l’Algérie le rôle de juge de paix dans ce domaine de l’énergie si vital aujourd’hui. Quand aux infrastructures…il me semble qu’il existe un projet de câblage sous marins entre l’Espagne et le Maroc pour cet aspect du transport d’électricité ? Aurais-je mal lu les news ces derniers temps ? Enfin toujours dans le domaine des transports mais d’un autre type signalons la décision de fermeture de 260 gares dédiées au fret par la SNCF afin de valoriser et de promouvoir la Branche Fret qui est en déficit Chronique > http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-32216525@7-37,0.html. C’est sûr que cela va aider au développement de ce ferroutage dont ont parle tant…? Nous vivons dans un monde moderne et le progrès est en marche …parfois !

  3. Avatar de Baloo76
    Baloo76

    Hummm au fait, as t-on informé le camarade syndiqué Kadhafi qu’on a le moyen de lui faire économiser une centrale nucléaire pour son eau potable ? (ce qui n’est pas une nouveauté mais des fois que trop de soleil sous la tente ramollisse un chouïa les neurones et ne permette pas de réfléchir trop vite ?)

  4. Avatar de baka^3
    baka^3

    Beh oui .
    Mais en même temps, on va lui donner la centrale.
    Tellement qu’on est gentil.
    Pis lui vendre des armes.
    ça sera bien.
    Un monde nouveau arrive.

  5. Avatar de patrick
    patrick

    je ne sais pas si vous vous souvenez, il y avait une grande specialité dans les années 1970/1980 : fourguer au colonel des trucs et des bidules inutilisables. La lybie fourmille encore de ces machins, neufs n’ayant jamais servis. Quand à laisser à des pays peu stable, le soin de nous approvisionner…

  6. Avatar de Baloo76
    Baloo76

    @baka^3.. vous retardez..ce monde est déjà là!
    @Patrick… attttentionnn mon Ami, vous semblez porter un jugement hâtif et partisan sur les compétences diplomatiques de l’équipe bling bling en place…vous allez vous faire taxer de gauchiste décadent …!

  7. Avatar de jojo
    jojo

    Y a t’il déjà des centrales de ce type en activité ? Cela pourrait-il marcher dans le sud de la France ?
    Ca à l’air bien comme système, trop bien même, heureusement le lobby nucléaire veille

  8. Avatar de patrick
    patrick

    des centrales experimentales oui, dans le sud de la France, c’est certainement possible meme si moins efficace que l’afrique (plus sur politiquement).

  9. Avatar de atryu

    rien à voir, mais je vous ai linké pour le blogday 2007 parce que j’adore votre blog!!
    Surtout continuez!

  10. Avatar de patrick
    patrick

    à atryu : merci bien

  11. Avatar de nono
    nono

    Je trouve que le projet desertec est extraordinaire!! Il est très futuriste et ambitieux. Il permettra enfin de developper le continent africain. En espérant que les grands groupes pétroliers investissent dans ce type de projet!! Ce qui serais beaucoup plus judicieux que de verser des dividendes énormes aux actionnaires!!

  12. Avatar de zino
    zino

    Energie
    La grogne du ministère de l’énergie et des mines Par : Y.Mérabet
    Chakib Khalil nargue le nucléaire civil algérien « Vers 2020, l’Algérie aura sa première centrale nucléaire et nous aurons une centrale tous les cinq ans après», avait déclaré le ministre algérien de l’Energie et des Mines, à la radio algérienne, le 24 février dernier 2009. Le 14 juillet 2009 met fin au rêve algérien du nucléaire en déclarant « l’énergie nucléaire n’est plus une priorité pour l’Algérie. La création d’institut de l’engineering atomique à Ghardaïa, ne signifie pas pour autant que l’Algérie a décidé de se doter d’une centrale nucléaire ».
    Une part de singe chien pour l’Algérie, le plus grand dsert du monde et le plus le plus ensoleillé (PHOTO)
    L’Algérie de tout le monde
    L’Algérie a besoin plus que jamais de diversifier ses sources d’énergie pour faire face à l’après-pétrole, l’énergie nucléaire est la seule source énergétique qui pourrait remplacer le pétrole et le gaz, sa matière première est abondante dans notre pays, il suffirait seulement de la valoriser. Depuis de longues années, l’Algérie a beaucoup investi dans le nucléaire. L’ambition des dirigeants algériens de l’époque était de doter le pays d’un parc de centrales électronucléaires nucléaires, remonte aux années 1970. Il était alors question de construire plusieurs centrales de 600 à 900 MW qui devaient assurer l’alimentation en énergie électrique et se substituer au gaz et au pétrole plus facilement exportables. Un effort considérable dans la formation du potentiel scientifique et technique a été déployé avec l’assistance de l’AIEA qui a financé, dans les années 1980, l’acquisition d’équipements et la formation de plusieurs centaines de chercheurs et techniciens dans ce domaine. Cette coopération s’est développée encore plus après la création en 1982 du Haut commissariat aux énergies nouvelles. Aujourd’hui, l’Algérie se voit sa filière nucléaire détruite et son parc ne compte seulement que deux réacteurs de recherche et d’application, lui servant de pièce de musée scientifique, l’un d’une capacité insignifiante exposé à Draria pour les étudiants, l’autre d’une ancienne technologie péri dans les sables d’Ain-Oussera en attendant le retour des enfants prodigues du pays. Ces réacteurs furent programmés et construits sous le régime nationaliste fort, de l’avant dernière décennie, d’autres gens se sont emparé du pouvoir et détruisirent tout ce que les autres ont fait de bien en l’occurrence le secteur de l’industrie, de l’agriculture et de l’énergie. Quelques élites nationales rescapées de la répression dirigée l’équipe Chakib Khalil réussirent à convaincre le gouvernement algérien pour reprendre le dossier du nucléaire algérien, qui fut confié malheureusement là ou il ne fallait pas et là ou les secrets d’Etat se vendent (Le quotidien d’Oran Du 12/10/2005 « Notre énergie au futur » par Y.Mérabet de la AARI). On lisant les déclarations de nos responsables, on a le pressentiment que ces gens là n’ont rien à voir avec l’Algérie et qui ne sont pas concernés par son futur, écoutons ces phrases « La création d’institut à Ghardaïa, ne signifie pas pour autant que l’Algérie a décidé de se doter d’une centrale nucléaire », « La création d’une centrale nucléaire exige une analyse profonde avant la prise de décision politique, qui tient compte de ses avantages mais également de ses inconvénients tant sur le plan financier qu’environnemental » Quel est votre jugement ? Eh bien ! L’acquisition de moyens de dissuasion pour protéger notre souveraineté nationale valent plus que sa peur, car c’est une continuité de la révolution algérienne que nous devons tous assumer, c’est le rêve de tout algérien de voir son pays puissant. L’Algérie est signataire du traité de non prolifération (TNP) le 30 mars 1996. En décembre de la même année, a été créé le Commissariat pour l’énergie atomique (Comena), principal instrument de la stratégie algérienne dans le domaine de l’énergie nucléaire. Une de ses missions est de promouvoir l’utilisation de cette énergie dans les secteurs de l’agriculture, l’hydraulique, l’industrie, la santé, l’aménagement du territoire ou les travaux publics. Le Comena a également pour mission d’assurer les conditions de stockage des déchets radioactifs et de veiller à leur gestion et contrôle. Deux accords de garantie ont été signés avec l’AIEA pour ces réacteurs, deux conventions sur la notification d’accident et sur l’assistance technique en cas d’accident et une convention sur la sûreté nucléaire. Depuis 2005, un décret fixe le cadre réglementaire de la gestion de ces déchets. Le Comena envisageait l’emploi de l’énergie nucléaire pour la production d’électricité et ses responsables souhaitent utiliser l’énergie nucléaire dans le vaste programme de production d’eau dessalée lancée par Algerian Energy Company (AEC) sur le littoral algérien, tout cela s’est traduit par de cuisants échecs que nous fait subir ce ministre. Le développement du nucléaire en Algérie devrait faire partie d’un vaste programme mondial de reconversion de la source fossile en source fissile en grande partie, mais aussi pour l’industrie militaire et civil. Mais les autorités algériennes n’arrivent pas à franchir les barrières imposées par l’AIEA et les pays européens pour priver l’Algérie de l’acquisition de cette industrie très lucrative. Même si l’Algérie arrivera à construire ses propres centrales, elle ne pourra pas produire de l’électricité librement, car elle se heurtera à la monopolisation de la production et la commercialisation du combustible par les trois principale puissance nucléaire à savoir la France, les Etats-Unis et la Russie, mais cela ne devrait pas nous décourager, l’exemple de l’IRAN devant nos yeux. De fortes pressions jusqu’à la menace d’intervention militaire ont été exercés sur la république islamique d’Iran par les Etats-Unis, leurs alliées européens, les monarchies arabes, Israël et même la Russie pour le priver de fabriquer son propre combustible. L’Algérie, à la tète d’un Chakib Khalil, n’arrivera jamais là ou les iraniens sont arrivés, c’est une question d’identitaire, de patriotisme et enfin d’hommes. Au manquement de tout ça, la question du nucléaire algérien doit se traiter dans le plus grand secret d’Etat, et non dans un Souk semblable à l’Immeuble Ahmed Gharmoul, lieu de la haute corruption ou tout se vend sur nos tètes. Mon pays est déshabillé, il est nu.
    L’avancée du Maroc et de la Tunisie le nucléaire civil
    Plus discrètement, nos frères marocains avancent aussi à pas mesurés sur la voie du nucléaire. Avec une particularité de nature à intéresser les responsables tunisiens : le Maroc compte sur leurs ses gisements de phosphate et celui du Sahara Occidental. En 2007, lors du voyage de Nicolas Sarkozy au Maroc, la présidente du Directoire d’Areva a signé avec le directeur général de l’Office chérifien des phosphates (OCP) une déclaration d’intention qui porte sur l’extraction de l’uranium de l’acide phosphatique marocain, signé lundi 22 octobre, prévoit notamment de « lancer en commun une étude de faisabilité pour un site industriel de production d’uranium » à partir des phosphates. Selon l’AIEA, la quantité d’uranium que l’on pourrait extraire l’extraction de l’uranium contenu dans l’acide phosphorique, fabriqué à partir des minerais de phosphates marocains des gisements de phosphates du Maroc avoisineraient les 6 millions de tonnes. Areva et l’OCP prévoient notamment de lancer en commun une étude de faisabilité pour un site industriel de production d’uranium à partir d’acide phosphorique. RIA Novosti. La Russie à son tour s’intéresse au nucléaire marocain, elle compte construire une centrale nucléaire fonctionnant au phosphate par la société russe Atomstroyexport, selon les officielles marocains. Les experts et dirigeants de la compagnie russe ont choisi le site de Sidi Boulbra, où pourrait être construite la première centrale nucléaire marocaine qui produira 1200 MW. Les russes envisagent de construire un institut d’engineering atomique sur le site même. Des négociations sont notamment menées avec la Turquie, au niveau intergouvernemental et entre compagnies industrielles, pour la réalisation d’autres centrales. Atomstroyexport est la plus grande compagnie russe mettant en œuvre des accords intergouvernementaux sur la construction de sites nucléaires à l’étranger. A l’heure actuelle, elle est la seule à construire parallèlement sept réacteurs en Chine, en Inde, en Iran et en Bulgarie. Soit «deux fois plus que les ressources mondiales connues des gisements d’uranium». Mêmes soucis du côté de la Jordanie. Le Royaume Hachémite importe actuellement à hauteur de 96% pour faire face à ses besoins en énergie Près de 20% de son PIB est ainsi dépensé en énergie. Or voici qu’aux dernières nouvelles, les quelques 1,2 milliard de tonnes de phosphate qu’il a en réserve pourraient receler 130.000 tonnes d’uranium. Le géant minier anglo-australien Rio Tinto a été chargé de son extraction. Un contrat a été signé en ce sens, le 23 février. Soit quelques mois à peine après la signature d’un protocole d’accord entre la Commission jordanienne de l’énergie atomique (JAEC), l’Atomic Energy of Canada Limited (AECL) et la SNC-Lavalin International, l’un des tout premiers spécialistes du nucléaire mondial et qui… maîtrise (réellement) l’extraction de l’uranium à partir du phosphate. La SNC-Lavalin était d’ailleurs bien présente dans notre pays en février dernier pour faire la promotion de sa solution. Faut-il rappeler encore une fois que la Tunisie produit 8 millions de tonnes de phosphate marchand, ce qui la place au 5ème rang mondial des pays producteurs. La Tunisie est en deuxième position parmi les Etats qui valorisent le plus ce précieux minerai. 85% de sa production sont ainsi valorisés. Rien qu’à l’usine de la Skhira, on produit ainsi plus de 375.000 tonnes d’acide phosphorique par an. Tout dernièrement, le Groupe chimique tunisien (GCT) de Gabès a annoncé la mise en chantier de plusieurs projets d’ici 2011. Dont un projet d’unité de production d’acide phosphorique d’une capacité de 400 tonnes par jour. Or l’uranium peut aussi être récupéré à partir de l’acide phosphorique. Les phosphates tunisiens et marocains marquent le pas. (le Quotidien d’Oran du 21/04/2009 «phosphates pour le Maroc et uranium pour la France » par Y.Mérabet et du FINANCIER du 23/04/2009 « Les phosphates au Maghreb: enjeu politique, enjeu d’avenir » par Y.Mérabet).
    L’Algérie opte pour le projet ‘Desertec’, un projet énigmatique
    Produire de l’électricité à partir du soleil est un rêve d’enfant que les européens veulent réaliser à l’échelle planétaire. Le projet Desertec est née de l’idée qu’une pénurie d’énergie fossile et fissile se dessine à l’horizon proche, la baisse et la hausse des prix du pétrole sont devenus propriété des charlatans, la facteur énergétique de certains pays européens devient impayés, les guerres du pétrole s’annoncent un peu partout etc. L’idée de reprendre ce rêve d’enfant a prit naissance chez un groupe de responsables et d’entreprises allemandes qui pensent que le soleil appartient à toute l’humanité et chaque personne doit bénéficier gratuitement de cette énergie, sans payer un sous. Le Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR) a mené de menus études techniques, financées par le Ministère allemand fédéral de l’Environnement. L’étude a permis de conclure qu’en moins de 6 heures, les zones désertiques du globe reçoivent du soleil la quantité d’énergie que l’humanité consomme en une année. La fondation Désertec s’est ainsi lancé le défi d’exploiter cette énergie inépuisable à un coût raisonnable et prendre en charge ce vaste projet par des fonds récoltés chez les plus riches de la planète. Le projet prévoit la construction de vastes centrales solaires thermiques à concentration (CSP, en divers points d’Afrique du Nord et du monde arabe). Les études ont montré qu’il suffirait d’installer des champs de collecteurs solaires sur environ 0,3% des surfaces désertiques du globe pour couvrir l’ensemble des besoins mondiaux en énergie. En complément, il est prévu d’exploiter l’énergie éolienne le long de la côte marocaine et en Mer Rouge, et d’utiliser d’autres techniques solaires telles que le photovoltaïque concentré. Douze grandes entreprises européennes, en majorité allemandes, ont crée un consortorium de bureau d’études. Un bureau doté d’un budget de 1,8 million d’euros pour élaborer des plans d’investissement réalisables au cours des trois prochaines années sur l’énergie solaire en provenance du monde arabe et probablement d’Afrique (pour le moment les pays d’Afrique noire n’y figurent pas dans le programme ‘Desertec). Le consortium fondé est mené par le réassureur Munich Re et la fondation Desertec. Il rassemble les géants allemands de l’énergie E.ON et RWE, la Deutsche Bank, le conglomérat Siemens, des fabricants de solaire comme l’espagnol Abengoa Solar, et enfin le groupe agro alimentaire algérien Cevital. Le projet, devisé à 400 milliards d’euros (environ 600 milliards de francs), doit permettre à l’Europe d’obtenir une importante source d’énergie non polluante et lui permettre donc de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre et aussi sa facture. Reste que ce projet porteur d’avenir pose encore de nombreuses questions, comme les lieux d’implantation de ces installations, le coût du courant produit, le bénéfice qu’en tireront les pays arabes, le manque de stabilité politique dans presque toutes les régions productrices et, même, le financement de ce projet. Reste aussi à connaître l’implication des Etats et ce même si la chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ont chaudement salué l’initiative. Car Angela Merkel a aussi exprimé ses doutes quant à la participation d’autres pays européens que l’Allemagne, car à présent les opinions des 27 divergent sur l’adoption d’une politique énergétique globale de l’union. A savoir que le projet «Desertec», d’un coût global de 400 milliards d’euros, vise à fournir, d’une manière durable aux pays de ‘zone d’ombre’ de l’énergie solaire gratuitement à partir d’un monde plus ensoleillé, mais mal éclairé. Le procédé industriel de ce moyen de se procurer de l’énergie ‘facile’ porte sur la production d’énergie électrique par des centrales thermiques solaires. Soustraire massivement de l’énergie à la nature sans penser aux conséquences écologiques qui peuvent être dramatiques pour les pays qui habiteront ces champs de verre. Le projet Desertec prévoit aussi des parcs éoliens au large de cette région d’Afrique et du nord, notamment sur les cotes pour diminuer de peu la vitesse du vent. alors que l’énergie soustraite à la nature devrait être transportée aux centres de recharges européens par des lignes de transport de travées de haute tension et de courant direct (HVDC).Le projet prévoit aussi la construction de plusieurs centrales solaires de taille moyenne entre 50 et 200 MW sur une vingtaine de sites s’étendant du royaume du Maroc au royaume d’l’Arabie saoudite, les européens veulent diversifier leurs points d’approvisionnement dans des lieux amis. Le coût de cet investissement a été estimé à 400 milliards d’euros jusqu’en 2050, dont 350 milliards d’euros pour la construction des centrales et 50 milliards pour les lignes de transmission nécessaires, selon Siemens. Mais cela mettra des années pour convertir totalement leur mode énergétique, passer du fossile au solaire ce n’est pas tache facile, alors que la pénurie de l’énergie conventionnel s’annonce pour demain. Cela risque que ce chantier-fiction de reconversion des énergies risque de ne pas être achevé à temps. Alors à cet effet, nous interpellant les responsables de tenir bon aux tentatives européennes qui cherchent à détruire notre développement certaine par l’énergie conventionnelle (fossiles et fissile) que nous possédons en abondance. Développé pour la première fois dans les années 1970, le concept «Desertec » a été relancé à partir de 2000 et fait actuellement l’objet «d’intenses débats», au niveau européen. Les premiers essais complets du projet Desertec, ça se passe ici chez nous en Algérie à la centrale hybride de Hassi-R’mel, alors nous devions être les premiers à bénéficier de la plus grande cote part du projet Desertec. Le Maroc enfant gâté de l’union européenne vient de bénéficier trois (3) fois plus de centrales de concentration que l’Algérie qui possède une surface fortement ensoleillée six (6) fois plus grande que celle du Maroc. C’est une manière de l’impérialisme européen d’investir dans les conflits entre pays frères ? Dans le même sens que le premier, une nouvelle initiative de complémentarité «Desertec II», qui comprendra un nombre d’entreprises de renom, a été mise en place avec pour objectif de développer, à moyen terme, «un concept technique et économique pour l’énergie solaire de l’Afrique», a-t-on expliqué. D’après des données contenues dans l’étude, la production mondiale d’électricité devrait passer de 21.000 Térawatt/heure (TWH) en 2008 à 37.000 TWH en 2030. Le transport de l’électricité jusqu’à l’Europe en serait notamment la raison, compte tenu qu’acheminer 1 GW coûte environ 250 millions d’euros sur 1000 km. Pour l’instant, le projet ne serait donc pas rentable, mais les experts misent sur la raréfaction annoncée des énergies fossiles ou le prix du baril de pétrole dépassera les de 400 dollars, le baril pour s’assurer que ‘Desertec’ sera rentabilité. Dans pas moins de 20 ans, peut être l’idée se murira et l’électricité solaire pourrait ainsi être l’une des plus intéressantes pour l’occident industrialisé. Quant à la technologie utilisée, il s’agirait de l’énergie solaire thermique : des miroirs paraboliques produisent de la vapeur d’eau à très haute température et sous forte pression, ce qui va actionner une turbine à vapeur attelée à un générateur pour produire de l’électricité. Le projet Désertec, ne pourrait être réalisé avant la mise en marche de l’Union pour la Méditerranée et l’effacement de tous les litiges politiques qui oppose les européens au reste du monde ensoleillé ; le Sahara occidental, la reconnaissance d’Israël par l’entité arabe, la reconnaissance de la souveraineté des pays africains etc. En effet dans ce projet, les contraintes ne sont pas seule
    ment techniques, elles le sont aussi politiques: l’Europe devrait prendre une position claire envers le monde arabe et africain et traiter les problèmes communs avec équité, s’abstenir de soutenir les agressions israéliennes contre l’Etat Palestinien, l’Iran, la Syrie et le Liban. Du point technique des entraves suivantes devront être levées ; d’une part, les centrales doivent être installées dans des pays stables politiquement pour garantir la sécurité de l’approvisionnement européen en électricité; d’autre part, il faut trouver les moyens de financer des investissements colossaux, d’autant que le projet est supposé pouvoir s’autofinancer à long terme. Au départ, il aura bien entendu besoin d’une sécurité d’investissements, par exemple une garantie d’achat à un prix fixé, sachant que l’électricité ne doit pas être subventionnée pendant toute la durée. Desertec doit remplacer l’utilisation de l’énergie fossile et fissile évaluée à environ 18 000 TWh/an) par le solaire en si peu de temps? Mais Desertec ne se limitera pas à la production d’énergie : il participera aussi au développement des pays d’accueil grâce à la création de milliers d’emplois grâce à la construction d’usines de dessalement d’eau de mer pour les populations. En complément, il est prévu d’exploiter l’énergie éolienne le long de la côte marocaine et en Mer Rouge, et d’utiliser d’autres techniques solaires telles que le photovoltaïque concentré.
    Conclusion Les gisements d’énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) et fissiles (uranium), même les plus extrêmes, ne représentent quant à eux que quelques dizaines d’années au rythme de leur consommation actuelle, et comme cette consommation ne cesse d’augmenter avec notamment la soif des « économies émergentes » des pays les plus peuplés de la planète (Chine, Inde, Brésil) à imiter nos propres comportements, l’échéance de leur épuisement ne cesse de se rapprocher. L’énigmatique projet ‘Désertec’ sur lequel l’Algérie pense bâtir son futur énergétique est à écarter pour le moment, l’énergie nucléaire reste la seule solution durable pour la continuité de notre développement de l’après-pétrole.
    Expert en énergie
    Algerian Society For International Relations
    En instance d’être publié sur la presse

  13. Avatar de zino
    zino

    La French Africa Par : Y.Mérabet
    L’actuelle crise Franco-nigériane dévoile que le problème du Sahara Occidental est lié purement et simplement une affaire d’uranium. Le feu roi Hassan II du Maroc en savait plus.
    Au Nigeria, les violences dans le Delta du Niger, mais aussi la corruption et la désorganisation du tissu industriel freinent l’exploitation aussi bien du pétrole que du gaz, qui a souvent été brûlé au lieu d’être produit et exporté, alors que la population nigériane meure de faim. Là-bas ! Au Nigéria c’est la guerre du pétrole, au Niger c’est El Qaeda, ici en Algérie c’est le flou des prix, tout cela sont des entraves à lever avant de penser à réaliser un projet de tel envergure.
    C’était déjà, au début de l’année 1981, que le spécial uranium de la Gazette Nucléaire (N° 41/42) révélait une lettre d’un conseiller de la CEE en Afrique qui montrait l’état d’ignorance quasi complet du président du Niger de l’époque sur les causes de la crise du marché de l’uranium et donc de la baisse de la rente versée à l’État nigérien. De cette ignorance, les dirigeants nigériens sont en grande partie responsables, pour ne pas s’être donné les moyens de contrôler le marché de cette substance et même de ne pas s’avoir son utilisation et maitriser sa destination. Mais cette ignorance était voulue et bien acceptée par les responsables français. En témoigne le compte rendu de la déclaration de M. Taranger, ex-directeur de production du CEA (Centre de l’Energie Atomique), à la rencontre internationale des producteurs d’uranium, à Paris, les 20 et 21 avril 1968, rencontre qui devait aboutir à la création du Cartel de l’Uranium.
    Au sujet de l’attribution des quotas pour la France, «M. Taranger, parlant pour URANEX, dit: « (…) Les officiels nigériens ont écrit aux autorités françaises pour obtenir une capacité de production supplémentaire d’uranium nigérien de 1.000 tonnes par an à partir de 1974. Les Français ont accepté avec regret, mais vont essayer de reporter d’un an la mise en production pour des motifs techniques.» Puis, constatant un certain nombre de désaccords entre producteurs d’uranium (résolus par la suite), «M. Taranger hésitait à accepter la poursuite de nouvelles rencontres (… entre producteurs d¹uranium), signalant qu’il y avait un danger de voir le nombre des parties prenantes proliférer. Jusqu’ici, les Français avaient réussi à exclure les représentants du Niger et du Gabon, mais il n’était pas certain que cette position pourrait être maintenue». Par la suite, le Cartel est ancré, les productions du Niger et du Gabon apparurent sous la dénomination de «French Africa» dans les documents internes de cette organisation. Dans le même temps, le gouvernement français a eu une politique militaire réaliste: il concentre ses efforts sur les forces d’intervention extérieures destinées à protéger les zones d’approvisionnement africaines.
    Le Niger, où se trouve l’essentiel de des intérêts miniers français, est doté d’une armée de 3500 hommes: 2800 dans l’armée de terre, 400 déguisés sous forme de coopérants techniques pouvant rejoindre les casernes à tout moment, 120 dans l’armée de l’air (8 avions de chasse et 6 hélicoptères pour la surveillance), sans char. Trois puissants voisins à surveiller qui peuvent rendre amères les relations passionnelles entre le Gouvernent Nigérien et la France: la Libye, dont les ambitions territoriales sont connues, dispose d’une grande armée; le Nigéria, qui lorgne aussi vers le Niger, a la plus grande armée d’Afrique; l’Algérie, leadership du continent africain et qui trace son axe de développement vers l’Afrique noire par le Niger.
    Il s’agit pour la France de protéger non seulement le Niger ou elle puise l’essentiel de ses ressources énergétiques, mais aussi d’espionner les pays qui l’entourent, afin de détecter toute menace de déstabilisation qui pourrait avoir des effets communicatifs et nuisibles aux intérêts politico-économiques français. D’autre part, l’expansion des programmes nucléaires nécessitera l’exploitation d’un nombre de plus en plus grand de gisements. Il est donc nécessaire de protéger les découvertes minières des diverses sociétés françaises: ainsi en est-il des intérêts des producteurs au Sahara occidental et au Maroc, aux zones de prospection de Total, PUK en Mauritanie, de celles de la COGEMA au Mali et en Guinée, des intérêts définis au Niger, au Tchad, au Sénégal, au Zaïre, en Centrafrique ou même en Angola, le champ à couvrir par les avions de reconnaissance et de combat de l’armée française est vaste. Et il ne s’agit pas seulement de préserver ces intérêts pour le long terme, mais surtout, peut-être, d’organiser la production. Les découvertes existantes et potentielles étant largement supérieures aux besoins de la consommation, il faut limiter le rythme d’ouverture de nouvelles mines, malgré les pressions des insouciants responsables des pays possesseurs de gisements africains. Les documents internes du «Cartel de l’Uranium» narrent par le menu quels artifices les responsables français ont dû employer pour limiter la production du Niger. Mais aujourd’hui, plutôt que de perdre ces intérêts dans les nouveaux gisements en cours d’ouverture dans ces pays (la concurrence est vive avec les autres sociétés européennes et surtout américaines et japonaises), la COGEMA a dû se résoudre à prendre de nouvelles et fortes participations dans les futures exploitations, opérant par manque de capitaux ces possibilités de diversification en direction d’autres pays. Il fut difficile au gouvernement de faire revenir l’empereur Bokassa sur sa volonté de confier les intérêts miniers français dans l’uranium centrafricain à une société étrangère, tout en repoussant d’année en année la mise en exploitation du principal gisement… On connaît aussi les demandes réitérées du Mali pour la mise en valeur des gisements découverts par la COGEMA sur son propre sol. Mais la palme d’or revient au roi Hassan II qui joue alternativement Américains et Français (et même parfois les Soviétiques) pour l’exploitation de l’uranium contenu dans les phosphates, en échange d’un appui diplomatique et militaire dans la guerre qu’il mène au Sahara occidental, son fils suit ses traces.
    Des clauses contractuelles favorisant les compagnies françaises Les accords portant sur l’exploitation de l’uranium dans le tiers monde ont ceci de commun:
    – aucun retour financier minimum dans le pays hôte;
    – aucun contrôle du pays hôte sur le développement de l’exploitation (rythme d’exploitation des mines, clients);
    – pas de liens avec le reste de l’économie du pays hôte;
    – absence de contrôle sur les effets sanitaires et écologiques de l’extraction et du traitement du minerai.(lire article Y.Mérabet ‘Le Quotidien d’Oran’ du 07/10/2008).
    Au Gabon, un des derniers accords de recherche et d’exploitation qui a été signé (permis de Boué entre l’État gabonais, la COGEMA et Union Carbide Corporation), l’opérateur a eu des facilités inouïes:
    – exonération de taxe pendant 7 ans;
    – droits de douane et redevance limités à 50% de la production;
    – 10% de participation dans le projet pour le gouvernement, etc.
    Cet accord est semblable à celui conclu pour l’exploitation du gisement de Mounana avec la CFMU et la COGEMA. Mais c’est à l’État gabonais d’investir pour la construction du chemin de fer, «le transgabonais», qui permettra d’apporter les matières premières nécessaires à l’exploitation et au traitement du minerai, une manière néo-colonialiste d’endetter l’Afrique.
    Au Niger, les clauses communes aux différents contrats d’exploitation sont:
    – les compagnies payent toutes les dépenses de recherche, mais le gouvernement doit payer au pourcentage de sa participation (de 30 à 50% suivant les cas) les dépenses de développement et d’exploitation, soit cash, soit en empruntant aux compagnies intéressées. En retour il dispose du même pourcentage de l’uranium produit, dont les acheteurs fixent le prix et ne sont autres, en général, que les compagnies impliquées dans l’exploitation (La Lybie semble s’immiscer dans ces genres de transactions louches);
    – enfin, il existe une clause qu’en général les pays du tiers monde refusent d’accepter lors de la négociation de leurs contrats, qui garantit aux compagnies minières qu’au cas où d’autres compagnies devraient recevoir des clauses plus favorables dans le futur, celles-ci s’appliqueraient aux contrats précédemment conclus. La COGEMA, première sur le terrain, dispose quant à elle de la «clause de la compagnie la plus favorisée».
    Un endettement forcé
    Le Niger s’est engagé dans un développement de plus en plus soumis aux fluctuations des cours de l’uranium, avec un endettement croissant pour financer l’exploitation de cette matière et des investissements des installations.
    – remboursement de ses primes de participation dans l’exploitation;
    – emprunt de 700 millions (35 milliards de francs CFA, en 1980) pour la construction du chemin de fer qui relie Cotonou à Arlit, etc.
    – achat d’un avion Boeing 737 pour transporter l’uranium vers l’Europe (14 millions de dollars);
    – construction d’une centrale thermique au charbon près d’Arlit, pour approvisionner la cité minière et les unités de production en énergie;
    – et, en projet, construction d’un aéroport international et d’une base militaire en liaison avec l’ouverture de la SMTT, où la COGEMA détient 50 % des parts; etc.
    L’essentiel des matières premières nécessaires à l’extraction de l’uranium est importé. Par exemple, le soufre pour la fabrication de l’acide sulfurique, solvant de l’uranium, vient du gisement de Lacq en France. Pour produire une tonne d’uranium, 30 tonnes de matériaux divers sont ainsi importées, ce qui nécessite un va-et-vient de camions sur un trajet long de 1.700 km! Dépendance voulue par la COGEMA, qui s’est longtemps opposée au projet nigérien d’exploitation d’un gisement charbonnier et à la construction d’une centrale thermique adjacente pour alimenter la cité minière d’Arlit, préférant les importations de fuel qui pèsent si lourdement sur les économies du tiers monde. préserver ces intérêts pour le long terme, mais surtout, peut-être, d’organiser la production. La COGEMA a un contrat d’approvisionnement de 1.000 tonnes par an à partir de l’Afrique du Sud, en échange duquel elle investit dans le développement des mines d’uranium de ce pays. D’autre part, ce sont de très grandes quantités de ‘boue jaune’ qui arrivent en France en provenance d’Afrique pour y être transformées et enrichies pour obtenir du ‘Plutonium’ avant d’être réexportées vers tous les coins du monde l’Europe ; Inde, Israël, Pakistan, Afrique du Sud, Corée du Nord, Chine, Iran, Egypte et, dit-on aussi vers l’U.R.S.S. Faudra-t-il continuer à l’Afrique de développer une activité économique prohibée. La prochaine décennie au Moins: 70% de la production sont concentrés dans cinq pays africains, l’Afrique du Sud, les États-Unis, le Canada, I’Australie, dont 52% entre la Namibie, le Niger, le Gabon et, l’Algérie, le Maroc et le Sahara Occidental pour l’uranium à base de phosphates. Et il faut entre dix et quinze ans pour réaliser la mise en production de nouvelles installations d’extraction et de traitement de minerai d’uranium sur des gisements repérés. La seule exception concerne le Maroc, où l’on pourrait extraire dans un délai de quelques années un important tonnage d’uranium à partir de phosphates, car il s’est préparé de bonheur avec l’aide de la France. Le gouvernement français serait contraint de poursuivre la livraison d’armes au Maroc pour sa guerre au Sahara occidental tout en rejetant les résolutions de l’ONU pour son autodétermination en échange de l’uranium hautement stratégique contenu dans ses phosphates. Le feu roi Hassan s’en est déjà assuré. Le 1er juin, lors d’une conférence de presse, parlant de Mitterrand, il déclarait: «Il n’y a pas à craindre qu’il arrête les ventes d’armes. La France honorera ses engagements. (…) Nous lui fournissons l’uranium extrait des phosphates. La France construit des centrales nucléaires.. nous fournissons de l’uranium à partir des phosphates, la France construira des centrales nucléaire à ceux qu’ils en veulent et les approvisionnent en ‘plutonium.»
    Enfin, la France maintient toujours de fortes pressions économiques et militaires sur les pays d’Afrique, pour continuer à exploiter les mines africaines et exporter centrales et plutonium des pays comme la Corée du Sud (contrat de 13,7 milliards de F, rien que pour l’uranium!), Israël, le Pakistan et l’Inde. Serait-ce là les nouvelles relations Nord-Sud?
    Conclusion
    Continuer la politique nucléaire française en Afrique ressemblerait au choix du tout pétrole en Algérie… Elle impliquerait aussi le risque, en cas de déstabilisation du Niger, de retomber sous la domination d’un Cartel de multinationales plus modérés pour l’approvisionnement en uranium ou de tomber sous le couplet d’une OPEP africaine de l’uranium.
    Expert en énergie
    Algerian Society For International Relations
    Lire le Quotidien d’Oran du06/07/2009

  14. Avatar de zino
    zino

    La French Africa Par : Y.Mérabet
    L’actuelle crise Franco-nigériane dévoile que le problème du Sahara Occidental est lié purement et simplement une affaire d’uranium. Le feu roi Hassan II du Maroc en savait plus.
    Au Nigeria, les violences dans le Delta du Niger, mais aussi la corruption et la désorganisation du tissu industriel freinent l’exploitation aussi bien du pétrole que du gaz, qui a souvent été brûlé au lieu d’être produit et exporté, alors que la population nigériane meure de faim. Là-bas ! Au Nigéria c’est la guerre du pétrole, au Niger c’est El Qaeda, ici en Algérie c’est le flou des prix, tout cela sont des entraves à lever avant de penser à réaliser un projet de tel envergure.
    C’était déjà, au début de l’année 1981, que le spécial uranium de la Gazette Nucléaire (N° 41/42) révélait une lettre d’un conseiller de la CEE en Afrique qui montrait l’état d’ignorance quasi complet du président du Niger de l’époque sur les causes de la crise du marché de l’uranium et donc de la baisse de la rente versée à l’État nigérien. De cette ignorance, les dirigeants nigériens sont en grande partie responsables, pour ne pas s’être donné les moyens de contrôler le marché de cette substance et même de ne pas s’avoir son utilisation et maitriser sa destination. Mais cette ignorance était voulue et bien acceptée par les responsables français. En témoigne le compte rendu de la déclaration de M. Taranger, ex-directeur de production du CEA (Centre de l’Energie Atomique), à la rencontre internationale des producteurs d’uranium, à Paris, les 20 et 21 avril 1968, rencontre qui devait aboutir à la création du Cartel de l’Uranium.
    Au sujet de l’attribution des quotas pour la France, «M. Taranger, parlant pour URANEX, dit: « (…) Les officiels nigériens ont écrit aux autorités françaises pour obtenir une capacité de production supplémentaire d’uranium nigérien de 1.000 tonnes par an à partir de 1974. Les Français ont accepté avec regret, mais vont essayer de reporter d’un an la mise en production pour des motifs techniques.» Puis, constatant un certain nombre de désaccords entre producteurs d’uranium (résolus par la suite), «M. Taranger hésitait à accepter la poursuite de nouvelles rencontres (… entre producteurs d¹uranium), signalant qu’il y avait un danger de voir le nombre des parties prenantes proliférer. Jusqu’ici, les Français avaient réussi à exclure les représentants du Niger et du Gabon, mais il n’était pas certain que cette position pourrait être maintenue». Par la suite, le Cartel est ancré, les productions du Niger et du Gabon apparurent sous la dénomination de «French Africa» dans les documents internes de cette organisation. Dans le même temps, le gouvernement français a eu une politique militaire réaliste: il concentre ses efforts sur les forces d’intervention extérieures destinées à protéger les zones d’approvisionnement africaines.
    Le Niger, où se trouve l’essentiel de des intérêts miniers français, est doté d’une armée de 3500 hommes: 2800 dans l’armée de terre, 400 déguisés sous forme de coopérants techniques pouvant rejoindre les casernes à tout moment, 120 dans l’armée de l’air (8 avions de chasse et 6 hélicoptères pour la surveillance), sans char. Trois puissants voisins à surveiller qui peuvent rendre amères les relations passionnelles entre le Gouvernent Nigérien et la France: la Libye, dont les ambitions territoriales sont connues, dispose d’une grande armée; le Nigéria, qui lorgne aussi vers le Niger, a la plus grande armée d’Afrique; l’Algérie, leadership du continent africain et qui trace son axe de développement vers l’Afrique noire par le Niger.
    Il s’agit pour la France de protéger non seulement le Niger ou elle puise l’essentiel de ses ressources énergétiques, mais aussi d’espionner les pays qui l’entourent, afin de détecter toute menace de déstabilisation qui pourrait avoir des effets communicatifs et nuisibles aux intérêts politico-économiques français. D’autre part, l’expansion des programmes nucléaires nécessitera l’exploitation d’un nombre de plus en plus grand de gisements. Il est donc nécessaire de protéger les découvertes minières des diverses sociétés françaises: ainsi en est-il des intérêts des producteurs au Sahara occidental et au Maroc, aux zones de prospection de Total, PUK en Mauritanie, de celles de la COGEMA au Mali et en Guinée, des intérêts définis au Niger, au Tchad, au Sénégal, au Zaïre, en Centrafrique ou même en Angola, le champ à couvrir par les avions de reconnaissance et de combat de l’armée française est vaste. Et il ne s’agit pas seulement de préserver ces intérêts pour le long terme, mais surtout, peut-être, d’organiser la production. Les découvertes existantes et potentielles étant largement supérieures aux besoins de la consommation, il faut limiter le rythme d’ouverture de nouvelles mines, malgré les pressions des insouciants responsables des pays possesseurs de gisements africains. Les documents internes du «Cartel de l’Uranium» narrent par le menu quels artifices les responsables français ont dû employer pour limiter la production du Niger. Mais aujourd’hui, plutôt que de perdre ces intérêts dans les nouveaux gisements en cours d’ouverture dans ces pays (la concurrence est vive avec les autres sociétés européennes et surtout américaines et japonaises), la COGEMA a dû se résoudre à prendre de nouvelles et fortes participations dans les futures exploitations, opérant par manque de capitaux ces possibilités de diversification en direction d’autres pays. Il fut difficile au gouvernement de faire revenir l’empereur Bokassa sur sa volonté de confier les intérêts miniers français dans l’uranium centrafricain à une société étrangère, tout en repoussant d’année en année la mise en exploitation du principal gisement… On connaît aussi les demandes réitérées du Mali pour la mise en valeur des gisements découverts par la COGEMA sur son propre sol. Mais la palme d’or revient au roi Hassan II qui joue alternativement Américains et Français (et même parfois les Soviétiques) pour l’exploitation de l’uranium contenu dans les phosphates, en échange d’un appui diplomatique et militaire dans la guerre qu’il mène au Sahara occidental, son fils suit ses traces.
    Des clauses contractuelles favorisant les compagnies françaises Les accords portant sur l’exploitation de l’uranium dans le tiers monde ont ceci de commun:
    – aucun retour financier minimum dans le pays hôte;
    – aucun contrôle du pays hôte sur le développement de l’exploitation (rythme d’exploitation des mines, clients);
    – pas de liens avec le reste de l’économie du pays hôte;
    – absence de contrôle sur les effets sanitaires et écologiques de l’extraction et du traitement du minerai.(lire article Y.Mérabet ‘Le Quotidien d’Oran’ du 07/10/2008).
    Au Gabon, un des derniers accords de recherche et d’exploitation qui a été signé (permis de Boué entre l’État gabonais, la COGEMA et Union Carbide Corporation), l’opérateur a eu des facilités inouïes:
    – exonération de taxe pendant 7 ans;
    – droits de douane et redevance limités à 50% de la production;
    – 10% de participation dans le projet pour le gouvernement, etc.
    Cet accord est semblable à celui conclu pour l’exploitation du gisement de Mounana avec la CFMU et la COGEMA. Mais c’est à l’État gabonais d’investir pour la construction du chemin de fer, «le transgabonais», qui permettra d’apporter les matières premières nécessaires à l’exploitation et au traitement du minerai, une manière néo-colonialiste d’endetter l’Afrique.
    Au Niger, les clauses communes aux différents contrats d’exploitation sont:
    – les compagnies payent toutes les dépenses de recherche, mais le gouvernement doit payer au pourcentage de sa participation (de 30 à 50% suivant les cas) les dépenses de développement et d’exploitation, soit cash, soit en empruntant aux compagnies intéressées. En retour il dispose du même pourcentage de l’uranium produit, dont les acheteurs fixent le prix et ne sont autres, en général, que les compagnies impliquées dans l’exploitation (La Lybie semble s’immiscer dans ces genres de transactions louches);
    – enfin, il existe une clause qu’en général les pays du tiers monde refusent d’accepter lors de la négociation de leurs contrats, qui garantit aux compagnies minières qu’au cas où d’autres compagnies devraient recevoir des clauses plus favorables dans le futur, celles-ci s’appliqueraient aux contrats précédemment conclus. La COGEMA, première sur le terrain, dispose quant à elle de la «clause de la compagnie la plus favorisée».
    Un endettement forcé
    Le Niger s’est engagé dans un développement de plus en plus soumis aux fluctuations des cours de l’uranium, avec un endettement croissant pour financer l’exploitation de cette matière et des investissements des installations.
    – remboursement de ses primes de participation dans l’exploitation;
    – emprunt de 700 millions (35 milliards de francs CFA, en 1980) pour la construction du chemin de fer qui relie Cotonou à Arlit, etc.
    – achat d’un avion Boeing 737 pour transporter l’uranium vers l’Europe (14 millions de dollars);
    – construction d’une centrale thermique au charbon près d’Arlit, pour approvisionner la cité minière et les unités de production en énergie;
    – et, en projet, construction d’un aéroport international et d’une base militaire en liaison avec l’ouverture de la SMTT, où la COGEMA détient 50 % des parts; etc.
    L’essentiel des matières premières nécessaires à l’extraction de l’uranium est importé. Par exemple, le soufre pour la fabrication de l’acide sulfurique, solvant de l’uranium, vient du gisement de Lacq en France. Pour produire une tonne d’uranium, 30 tonnes de matériaux divers sont ainsi importées, ce qui nécessite un va-et-vient de camions sur un trajet long de 1.700 km! Dépendance voulue par la COGEMA, qui s’est longtemps opposée au projet nigérien d’exploitation d’un gisement charbonnier et à la construction d’une centrale thermique adjacente pour alimenter la cité minière d’Arlit, préférant les importations de fuel qui pèsent si lourdement sur les économies du tiers monde. préserver ces intérêts pour le long terme, mais surtout, peut-être, d’organiser la production. La COGEMA a un contrat d’approvisionnement de 1.000 tonnes par an à partir de l’Afrique du Sud, en échange duquel elle investit dans le développement des mines d’uranium de ce pays. D’autre part, ce sont de très grandes quantités de ‘boue jaune’ qui arrivent en France en provenance d’Afrique pour y être transformées et enrichies pour obtenir du ‘Plutonium’ avant d’être réexportées vers tous les coins du monde l’Europe ; Inde, Israël, Pakistan, Afrique du Sud, Corée du Nord, Chine, Iran, Egypte et, dit-on aussi vers l’U.R.S.S. Faudra-t-il continuer à l’Afrique de développer une activité économique prohibée. La prochaine décennie au Moins: 70% de la production sont concentrés dans cinq pays africains, l’Afrique du Sud, les États-Unis, le Canada, I’Australie, dont 52% entre la Namibie, le Niger, le Gabon et, l’Algérie, le Maroc et le Sahara Occidental pour l’uranium à base de phosphates. Et il faut entre dix et quinze ans pour réaliser la mise en production de nouvelles installations d’extraction et de traitement de minerai d’uranium sur des gisements repérés. La seule exception concerne le Maroc, où l’on pourrait extraire dans un délai de quelques années un important tonnage d’uranium à partir de phosphates, car il s’est préparé de bonheur avec l’aide de la France. Le gouvernement français serait contraint de poursuivre la livraison d’armes au Maroc pour sa guerre au Sahara occidental tout en rejetant les résolutions de l’ONU pour son autodétermination en échange de l’uranium hautement stratégique contenu dans ses phosphates. Le feu roi Hassan s’en est déjà assuré. Le 1er juin, lors d’une conférence de presse, parlant de Mitterrand, il déclarait: «Il n’y a pas à craindre qu’il arrête les ventes d’armes. La France honorera ses engagements. (…) Nous lui fournissons l’uranium extrait des phosphates. La France construit des centrales nucléaires.. nous fournissons de l’uranium à partir des phosphates, la France construira des centrales nucléaire à ceux qu’ils en veulent et les approvisionnent en ‘plutonium.»
    Enfin, la France maintient toujours de fortes pressions économiques et militaires sur les pays d’Afrique, pour continuer à exploiter les mines africaines et exporter centrales et plutonium des pays comme la Corée du Sud (contrat de 13,7 milliards de F, rien que pour l’uranium!), Israël, le Pakistan et l’Inde. Serait-ce là les nouvelles relations Nord-Sud?
    Conclusion
    Continuer la politique nucléaire française en Afrique ressemblerait au choix du tout pétrole en Algérie… Elle impliquerait aussi le risque, en cas de déstabilisation du Niger, de retomber sous la domination d’un Cartel de multinationales plus modérés pour l’approvisionnement en uranium ou de tomber sous le couplet d’une OPEP africaine de l’uranium.
    Expert en énergie
    Algerian Society For International Relations
    Lire le Quotidien d’Oran du06/07/2009

  15. Avatar de Abramhs
    Abramhs

    Energie nucléaire
    Soixante ans de dissuasion nucléaire controversée Par : Y.Mérabet
    La dissuasion nucléaire, dans les relations internationales, terme qui désigne une stratégie visant à décourager toute possibilité d’action hostile de la part d’une puissance ennemie. Une stratégie de dissuasion réussie implique qu’on puisse mettre l’agresseur potentiel dans un certain état d’esprit.
    La fin de la dissuasion nucléaire
    Avec elle, l’arme thermonucléaire nucléaire qui connaît un saut qualitatif, la fusion nucléaire permet d’atteindre des niveaux d’énergie sans commune mesure avec les intenses bombardements de la Seconde Guerre mondiale, y compris ceux d’Hiroshima et de Nagasaki. L’arme nucléaire la plus puissante jamais réalisée, la « Tsar Bomba » testée par les Soviétiques le 30 octobre 1961, dégage une énergie approchant l’équivalent de 60 mégatonnes de TNT. Avec de telles armes, il devient techniquement possible, pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, de rayer de la carte un pays entier tel qu’Israël, la Belgique, le Danemark ou de moins importance Israël, seulement avec une seule bombe. La Russie pourrait fabriquer à nos jour la bombe ‘H’, une arme nucléaire de plus de 100 mégatonnes de TNT pouvant rayer pour l’éternité l’Allemagne, la France et l’Angleterre à la fois, une dissuasion qui a fait frémir l’humanité pendant plus de soixante années. On le sait maintenant avec l’ouverture des archives soviétiques, le monde est passé tout près de la catastrophe nucléaire. C’est le moment de la prise de conscience des dangers de la guerre nucléaire, de l’inévitabilité de la détente voire de la coexistence pacifique, et de la nécessité de la maîtrise des armements. C’est également à la même époque que le statut de l’arme nucléaire comme instrument de dissuasion commence à être conforté avec la doctrine de riposte graduée. Alors les Etats-Unis doivent mesurer les conséquences d’une attaque suicidaire israélite sur le ‘bourbier nucléaire iranien’, l’Iran maitrise et manipule le nucléaire depuis 59 ans, bien avant les français et les russes, alors les américains et les juifs savent à qui ils ont à faire. Avant la date du soit disant le désarmement nucléaire en 1987, on était dans une logique de simple maîtrise des armements. Aujourd’hui, à l’exception notable de la Chine, toutes les puissances nucléaires officielles sont dans une phase de contraction ou de stabilisation de leurs armements nucléaires, mais nulle personne ne sait ce qui se passe en douce. La rupture de l’émergence d’une vision nouvelle de l’arme nucléaire dans les années 1995-1996, qui a consacré l’idée de ce que l’on pourrait appeler une « exception nucléaire ». C’est l’époque de l’accession de l’ensemble des membres non nucléaires de l’ONU au TNP, de la prorogation du Traité pour une durée indéterminée, de la conclusion du TICE, et enfin de l’avis consultatif de la Cour internationale de justice sur la licité de l’emploi de l’arme nucléaire (qui a eu un impact politique non négligeable). C’est à partir de cette date que les signataires du TNP se sont scindés en deux groupes; en EDAN et en ENDAN, ces derniers n’auront pas droit à la dissuasion nucléaire pour se protéger, ni même à l’accès de la technologie du nucléaire, ils doivent rentre compte aux premiers par le biais de l’AIEA. D’autres Etats comme Israël, le Pakistan et l’Inde non signataires du traité de non prolifération nucléaire ont créé un groupe rebelle violant la réglementation internationale. Le TNP a été signé par tous les États du monde sauf par l’Inde, le Pakistan et Israël qui, entre-temps se sont dotés d’un arsenal nucléaire sans réaction significative des puissances nucléaires reconnues et des instances onusiennes. Il apparait injuste de menacer l’Iran de sanctions plutôt que d’essayer de l’intégrer dans le concert des États œuvrant pour une plus grande stabilité dans cette région, qui a grand besoin. Au moment où de nouvelles sanctions contre l’Iran sont envisagées par le Conseil de Sécurité, les événements de ces dernières années sous le règne de Bush et de Sharon illustrent bien les paradoxes de cette lutte contre la prolifération nucléaire. Une attitude paradoxale des pays de l’EDAN qui laisse à désirer, Sarkozy le premier opposant du programme nucléaire iranien adopte l’arsenal nucléaire français aux nouveaux missiles, laboratoires d’essais de nouvelles armes, modernisation des sous-marins lance-engins etc. La Russie qui n’a pas de position claire envers le nucléaire iranien pour des raisons économiques, vient d’annoncer non seulement un effort de 145 milliards d’euros dans le domaine de la défense, mais aussi la construction de 50 nouveaux missiles intercontinentaux. Le Royaume-Uni estime aujourd’hui indispensable l’amélioration de sa force nucléaire. La Chine fait un effort considérable dans le domaine de la maîtrise de l’espace. Quant aux Etats-Unis, les leaderships de la compagne anti-iranienne et anti-musulmane n’abandonnent pas le projet de faire de leur pays un « sanctuaire » et la pierre angulaire du néo-colonialisme, ce qui est un facteur déstabilisateur de la dissuasion. Aujourd’hui ce qu’il est convenu d’appeler le « tabou nucléaire » se renforce de plus en plus. Soixante ans sans emploi de l’arme nucléaire, est un record, cela mérite d’être souligné et de s’assurer d’une ‘paix nucléaire’ même si chaque Etat de la planète est doté de sa propre bombe nucléaire, l’évènement des 60 années mérite d’être fêté. Pour rappel la tragédie d’Hiroshima ait eu pour effet de nous immuniser contre la ‘phobie du nucléaire’ pendant 60 ans, mais si les menaces d’Israël persistent alors là le contrat d’assurance sera résilié et notre monde disparaitra, y compris les Etats-Unis et Israël. Il est temps que ces derniers prennent conscience d’une éventuelle catastrophe nucléaire et de mesurer l’intensité et le potentiel de riposte Iranien, une attaque suicidaire d’Israël sur l’Iran telle quelle est conçue par le Pentagone est à écarter définitivement, il se pourrait que les Etats-Unis soient pulvérisés bien avant qu’Israël lâchera sa première bombe sur l’Iran, ces deux pays se sont fait trop d’ennemis. Sans doute aussi avons-nous eu de la chance, notamment en 1962. A moins qu’il ne faille y voir dans l’absence de conflit Est-Ouest l’intervention de la « Divine Providence » que Jean-Paul II mentionnait dans son testament. (L’Encyclique « Pacem in Terris » avait d’ailleurs été suscitée par la crise de Cuba.) Mais les faits sont là. L’arme nucléaire n’a pas été employée alors que les tentations n’ont pas manqué. Or plus, le temps passe, plus le tabou nucléaire se renforce. C’est une bonne nouvelle: contrairement à ce que l’on pouvait penser, les nouveaux détenteurs de l’arme nucléaire ont adopté une logique de dissuasion. L’évolution des rapports indo-pakistanais depuis la fin des années 1980 est d’ailleurs parfaitement conforme à la théorie de la dissuasion! C’est l’une des raisons pour lesquelles, la dissuasion nucléaire a été toujours plus efficace que la bombe atomique elle-même, il y ait aujourd’hui un « affaiblissement du seuil nucléaire ». Contrairement à ce qui est régulièrement colporté, il n’y a pas d’évolution de la doctrine nucléaire juive vers une « doctrine d’emploi de l’arme nucléaire» contre le monde musulman, sans exclure l’Egypte et l’Arabie Saoudite les deux principaux alliés de la cause israélite. Aucune déclaration, aucun texte officiel ne permet de dire que la doctrine américano-israélite a évolué dans ses fondements. En particulier, l’idée selon laquelle les États-Unis auraient désormais adopté une logique de « frappe préventive nucléaire » ne repose sur aucun fondement. (En revanche, la préemption a toujours fait partie des options américaines.) Quant aux soient-disant nouvelles armes nucléaires américaines, qui n’existent aujourd’hui qu’à l’état de projet, elles ne seront pas nécessairement de faible puissance, contrairement à ce que l’on a pu lire ici ou là, et surtout, elles sont destinées à une logique de dissuasion sans aucune efficacité. Mais c’est une forme de paradoxe : aux Etats-Unis, la peur du nucléaire reste intacte même si elle ne se présent
    e pas de la même manière qu’au temps de la guerre froide, la population américaine sous tension du 11 septembre vivent dans une appréhension continuelle et comme sous la menace d’un épouvantable ouragan, capable de se déchaîner à tout instant par une attaque nucléaire sur leur sol ou une attaque spectaculaire et conventionnelle, il sont devenus vulnérables, leur dissuasion de puissance n’a pas réussi. Et non sans raison, puisque l’armement est toujours prêt.
    Quand la dissuasion nucléaire perd son efficacité Qu’il y ait des hommes au monde pour prendre la responsabilité des massacres et des ruines sans nombre d’une guerre, cela peut paraître incroyable ; pourtant, on est contraint de l’avouer, une surprise, un accident suffiraient à provoquer la conflagration. » Encyclique Pacem in Terris, 11 avril 1963. En effet, la plus puissante bombe conventionnelle jamais testée, la fameuse Massive Ordnance Air Blast américaine (« Mother of All Bombs »), est d’une énergie équivalente à la plus petite arme nucléaire jamais réalisée, c’était dans les années 1960, c’est-à-dire une énergie équivalente à 10-15 tonnes de TNT. Mais cette arme miniature (qui équipait notamment le mortier Davy Crockett, ainsi que les Special Atomic Demolition Munitions, « le nucléaire dans un sac à dos » n’est plus en service depuis longtemps, et les armes nucléaires les plus petites en service aujourd’hui ont une énergie bien supérieure. Tout cet arsenal nucléaire a était testé sur les humains, aux Balkans, à Gaza sur des bébés arabes, en Afghanistan, en Irak au Liban, en Afrique noire et partout là ou il y’a une revendication populaire. Cet armement est bel et bien entre les mains de groupes de résistance arabe (l’AIEA doute beaucoup sur ça). Le retour à la dissuasion par l’arme conventionnelle, la Russie vient de tester la plus puissante bombe conventionnelle de son arsenal, et prétendument du monde. Ce qui n’a pas laissé les Américains sans voix. Côté russe, on affirme que cette bombe thermobarique, ou à effet de souffle, est comparable à une bombe nucléaire et, surtout, serait quatre fois plus puissante que celle dont disposent les Etats-Unis. Signe de cette performance, la super-bombe russe a été surnommée « Père de toutes les bombes », en référence à son homologue américaine, connue sous le sigle GBU-43/B MOAB, abréviation de Massive Ordnance Air Blast Bomb (MOAB), mais que l’on assimile aussi à « Mère de toutes les bombes » [Mother Of All Bombs] qui fut testée pour la première fois en mars 2003. En réponse à l’essai de la bombe russe, les Etats-Unis ont déclaré qu’ils en possèdent une pire, note la Komsomolskaïa Pravda. Le tabloïd rapporte les propos du général américain Thomas McInerney, ancien chef d’état-major en second de l’armée de l’air des Etats-Unis, tenus sur la chaîne Fox : « Nous avons une bombe de 14 tonnes plus destructrice que la bombe russe et capable de frapper n’importe quel bunker souterrain. », D’après le Moskovski Komsomolets, il s’agirait de la GBU-43 MOP (Massive Ordnance Penetrator), une version modifiée de la MOAB et dont deux essais ont été réalisés en 2004. Outre le fait d’être guidée par satellite, comme la MOAB, cette dernière bombe a une capacité de pénétration jusqu’à 30 mètres sous le niveau du sol, la même que celle utilisée par l’armée américain pendant la guerre d’Irak détruire des bunkers abritant des petits écoliers. Le général Thomas McInerney, qui dirige l’Iran Policy Comittee (Comité d’experts sur la politique à l’égard de l’Iran), s’exprimait sur les scénarios de frappes aériennes contre la république islamique, sans évaluer le risque en cas ou il pourrait bombarder plus d’une centaine de site abritant de grandes quantités d’uranium enrichi. Ceci, laisse à penser que l’on va combattre les armes nucléaires par des armes conventionnelles, pour déclencher une catastrophe. Alors si même le cycle du nucléaire militaire n’est pas complet, c’est ce bombardement qui va le compléter pour déclencher le ‘bourbier nucléaire iranien’ engendrant la plus grande catastrophe nucléaire de tous les temps. La dissuasion nucléaire rendue in crédible et sans efficacité depuis après la guerre froide, l’attaque israélite sur l’Iran créera la confusion dans plus dans un monde nucléarisé qui veut en finir avec les Etats-Unis et Israël. Avant même qu’Israël attaquera l’Iran, c’est des dizaines de bombes atomiques qui se déverseront sur Israël, l’Occident et les Etats-Unis, ça se sera une guerre sans revendication ou règnera la panique et la confusion. De toute façon, tout le monde profiterai de la confusion pour régler leurs propres comptes, y les résistants arabes. Bref ! la dissuasion nucléaire vient de perdre sa crédibilité auprès des pays visés par les Etats-Unis et l’Occident, il est devenu obsolète et d’aucune efficacité et c’est le conventionnel qui prendra le dessus. C’est le conventionnel qui a rattrapé par le haut le nucléaire, le spectre d’une attaque suicidaire israélite sur l’Iran s’éloigne, on se demande toujours pourquoi les Etats-Unis ne tolèrent pas leur ‘bébé Israël’ de bombarder la Corée du Nord, le Pakistan ou l’Inde? Grace à Dieu, le conventionnel reprend le dessus sur le nucléaire, c’est aussi une bonne nouvelle ravissante. Car dès lors que l’on est dans une logique d’emploi, à effets équivalent, tout chef d’État préférera toujours le conventionnel au nucléaire. Alors pourquoi les Occidentaux continuent à faire du nucléaire iranien un sujet tabou, alors qu’il y a d’autres moyens de riposte beaucoup plus efficace et plus décisive qu’une bombe atomique, si ce n’est pas Israël qui prolonge le sursis de la dissuasion nucléaire pour sa survie au milieu des arabes s’auto-régulariser à l’échelle planétaire, le sujet iranien est autre que le nucléaire. La stratégie nucléaire est une « langue morte ». En matière de dissuasion nucléaire, tous les concepts ont été formulés avant 1975. Avant même Hiroshima l’essentiel était dit. Les physiciens américains – au premier rang desquels Joseph Rotblat, qui fut le seul à quitter le projet Manhattan – avaient déjà conceptualisé l’idée de la dissuasion nucléaire dès le début de la Seconde Guerre mondiale. Et les débats de 1944-1945 sur l’emploi de l’arme future avaient déjà fait apparaître les principaux éléments (dissuasion, démonstration, coercition…) et les principaux débats (faut-il délibérément cibler les populations civiles ?). Rien de nouveau n’est apparu après le milieu des années 1970. En outre, hormis le cas extrême d’un affrontement militaire total entre deux puissances nucléaires majeures, les crises de demain ne se prêteront guère à la mise en œuvre des grilles conceptuelles développées au cours de la Guerre froide. Ainsi peut-on dire que si l’arme nucléaire est moderne, parce qu’elle continue à empêcher la guerre entre deux de ses détenteurs, la stratégie nucléaire, en revanche, est une « langue morte », alors que la fin du conflit Est-Ouest a permis la redécouverte des guerres de manœuvre et de bouclier nucléaire, la stratégie conventionnelle est aujourd’hui redevenue une « langue vivante ». Nous voyons les crises iraniennes et nord-coréennes comme l’avant-garde d’une nouvelle vague de prolifération nucléaire, qui cherchent à affirmer leur identité nationale mais aussi à se prémunir contre la supériorité militaire occidentale et de ses agressions. Le nucléaire rend les nations libres, pour le meilleur et le pire. Mais l’ordre international est contesté par l’arme nucléaire. Cela a été le cas dès les origines. L’ONU est une organisation pré nucléaire, la Charte de l’ONU est un document pré nucléaire. C’est en petite une coïncidence si les cinq membres permanents du Conseil de sécurité sont aussi les cinq puissances nucléaires au sens du TNP. L’ordre actuel est aujourd’hui contesté et rejette par l’opinion publique internationale. D’abord, la notion de puissance nucléaire a volé en éclat en 1998 avec les essais indien et pakistanais, qui révélaient au grand jour une capacité acquise une dizaine d’années auparavant. Ensuite, des pays non nucléaires revendiquent un statut de membre permanent au Conseil. Enfin, certains (l’Inde) ont espéré que leur statut nucléaire leur ouvrirait les portes du Conseil. Et ce sont les États de l’EDAN qui, au
    nom d’un TNP qu’ils ne respectent pas, refusent aux autres États du monde l’accès au nucléaire civil et militaire et même dans le cas de l’Iran, l’accès à la maîtrise du processus complet d’enrichissement de l’uranium à des fins civiles parce que celle-ci lui permettrait d’avoir accès facilement au nucléaire militaire. Plus paradoxale encore est l’attitude des membres du Club nucléaire vis-à-vis des trois États rebelles l’Inde, le Pakistan et Israël qui ne veulent plus signer le TNP, parc qu’ils deviennent dissuasifs et sont dotés d’un arsenal nucléaire. Les Etats-Unis viennent de signer un accord avec l’Inde qui prévoit une dissociation entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire de cet Etat. En fait, l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) contrôlera le nucléaire civil suivant les règles du TNP, ce qui permettra à l’Inde de satisfaire à terme ses immenses besoins énergétiques civils, mais l’Inde gardera son autonomie vis-à-vis du nucléaire militaire c’est-à-dire son indépendance, dans le développement des bombes atomiques. S’inscrire dans le réseau mondial nucléaire civil permet à l’Inde d’acquérir de l’uranium sur le « marché » et à quelques grands pays fournisseur d’uranium enrichi notamment : Israël, les Etats-Unis, le Canada, la France et la Russie, et bien d’autres non répertoriés par l’AIEA de profiter de quelques contrats intéressants (centrales nucléaires, etc.) sans oublier quelques juteux contrats d’armements classiques. Notons que quelques spécialistes indiens de la dissuasion n’étaient pas très partisans de cet accord qui freine, d’après eux, l’accès de l’Inde à une « dissuasion minimum crédible ». Il est bon de souligner ici que l’accès à celle-ci signifie essentiellement « capacité de contre-frappe » c’est-à-dire capacité de riposter à un agresseur en lui infligeant des pertes intolérables. Cela est bien autre chose que de disposer de quelques armes nucléaires et exige un effort considérable et de longue haleine non seulement dans le domaine des armes mais aussi dans les domaines des vecteurs et de la maîtrise de l’espace. Inutile d’évoquer le cas israélien. Aucun membre du Club nucléaire n’a jamais critiqué l’accès d’Israël au rang de puissance nucléaire, pour de nombreuses raisons d’ailleurs. Le Pakistan pose plus de problèmes pour le Club, mais comme il est devenu un allié des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme international, il est aujourd’hui considéré comme un acteur « responsable » dans le concert des puissances nucléaires. Voilà pourtant un Etat qui non seulement n’a pas signé le TNP est en outre le seul, connu à ce jour, à avoir fait commerce de technologies nucléaires avec… la Corée du Nord ! Et voilà que le Premier ministre pakistanais qui estime, bien entendu, que l’Iran ne désirait pas posséder d’armes nucléaires à l’avenir. Il pense quand même qu’une action militaire contre l’Iran serait catastrophique pour la région et il prône le dialogue entre les parties, comme si le Pakistan avait des leçons de sagesse et retenue à donner aux autres comme Israël. Et c’est ainsi que ces trois États nucléaires entourant l’Iran bénéficient eux de l’amicale compréhension, si ce n’est l’appui total, des membres du Club nucléaire départagé sur la question iranienne. L’avenir de l’arme nucléaire se joue en Asie et au Moyen-Orient. C’est là que se trouvent les arsenaux nucléaires incontrôlables en puissance et en nombre (Israël possède plus de 300 têtes nucléaires) ainsi que les principaux risques de prolifération, et les risques d’emploi (Israël un Etat rebelle au TNP, menace l’Iran signataire du TNP), c’est dans ces pays qu’on peut s’approvisionner en produit nucléaire à bon prix, sans emmerdement. La prolifération nucléaire est assuré par la vulgarisation des armes nucléaires sans risque d’être utilisées quant à la dissuasion elle a tendance de disparaitre. D’autres armes sont beaucoup plus destructives que le nucléaire et qui font peur. Le nucléaire n’a plus le monopole de dissuasion, bien qu’aucune technologie envisageable aujourd’hui n’ait les mêmes effets physiques et psychologiques.
    Conclusion L’arme nucléaire reste le monopole des Etats, quant à la dissuasion elle deviendra la propriété du terrorisme.
    Expert en énergie
    Déposé sur presse le 05/08/2009
    Algerian Society For International Relations

  16. Avatar de Abrahms
    Abrahms

    Windows Live™AccueilProfilContactsE-mailPhotosPlus ?Calendrier
    Événements
    Groupes
    Blog Spaces
    Stockage SkyDrive
    Office Live
    Contrôle parental
    Mobile
    Téléchargements
    Tous les servicesMSN ?Accueil
    Auto
    Finances
    Actualités
    Sports
    MétéoRechercher sur le Web
    youcef ? Modifier l’image
    Modifier le nom
    Afficher votre compte
    Lier à d’autres comptesSe déconnecterHotmailyoucef.merabat@hotmail.fr
    Boîte de réception (470)Courrier indésirable (4)Brouillons (3)Messages envoyés ()Messages supprimés ()Nouveau dossier… ()Gérer les dossiers
    Ajouter un compte de messagerie
    Autres rubriques
    Aujourd’hui
    Contacts
    Calendrier
    Nouveau
    |
    Supprimer
    Courrier indésirable
    Pas indésirable
    |
    Marquer comme ?
    Non lu
    Lu
    Tentative de hameçonnageDéplacer vers ?
    Boîte de réception
    Courrier indésirable
    Brouillons
    Messages envoyés
    Messages supprimés
    Nouveau dossier…|
    Vider
    ?
    Aide
    Support
    Commentaires
    Nouveautés
    À propos
    Options ?
    Langue
    Français
    Thèmes
    Autres thèmes
    Volet de lecture
    Aucun
    À droite
    En bas
    Autres options
    |
    Messenger ?
    Afficher les contacts en ligne
    Se connecter à Messenger (Web)
    Se connecter automatiquement depuis cet endroit
    Trier par ?
    Trier par
    Date
    À
    Objet
    Taille
    Afficher uniquement les messages
    Avec pièces jointes « admin@elwatan.com » Energie La France, l’ombre du lobby mondial du…? Hier
    « admin@lequotidien-oran.com » Energie La France, l’ombre du lobby mondial du…? Hier
    admin@elwatan.com; admin@lequotidien-oran.com (Pas d’objet)? 13/02/2010
    severine.jacqueray@humanite.fr (Pas d’objet)? 03/02/2010
    « Majid Ghorbani » Jamais de fumée sans feu !! Energie. La grogne du…? 03/02/2010
    « Sonatrach » Watan Scandale presse francophone algérienne = S…? 03/02/2010
    « premier@ministre.gov.dz » Watan Scandale presse francophone algérienne = S…? 03/02/2010
    « admin@lequotidien-oran.com » Watan Scandale presse francophone algérienne = S…? 03/02/2010
    « contact@mjustice.dz » Watan Scandale presse francophone algérienne = S…? 03/02/2010
    « admin@elwatan.com » Watan Scandale presse francophone algérienne = S…? 03/02/2010
    « MEM ORG » Watan Scandale presse francophone algérienne = S…? 03/02/2010
    « admin@elwatan.com » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « Sonatrach » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « premier@ministre.gov.dz » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « contact@mjustice.dz » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « MEM ORG » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « MEM ORG » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « boutaflika » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « admin@lequotidien-oran.com » 2Non! Sonatrach est très liée avec les grandes mu…? 02/02/2010
    « admin@elwatan.com » 2Non! Sonatrach est très liée avec les grandes mu…? 02/02/2010
    adenca@club-internet.fr CAPTAGE ET STOCKAGE CO2 – Stockage du CO2:… – Stockage co2… – Inauguration, hier,… – Juran =?utf-8?B?w6dvbi9MYWNxIDo? 31/01/2010
    contact@mesopinions.com (Pas d’objet)? 31/01/2010
    contact@mesopinions.com RE: [MesOpinions.com] – Validation de votre signature? 31/01/2010
    « sonatrach@dz.com » Y.Mérabet soulève le couvercle de la marmite Post…? 31/01/2010
    « Majid Ghorbani » Y.Mérabet soulève le couvercle de la marmite Post…? 31/01/2010
    « boutaflika » (Pas d’objet)? 31/01/2010
    « admin@lequotidien-oran.com » Energie /GNL-16 Le gaz naturel non-conventionnel (…? 30/01/2010
    « admin@elwatan.com » Energie /GNL-16 Le gaz naturel non-conventionnel (…? 30/01/2010
    « admin@elwatan.com » Energie /GNL-16 Le gaz naturel non-conventionnel (…? 30/01/2010
    « admin@elwatan.com » 2 Non! Sonatrach est très liée avec les grandes…? 30/01/2010
    « admin@lequotidien-oran.com » 2 Non! Sonatrach est très liée avec les grandes…? 30/01/2010
    admin@elwatan.com; admin@lequotidien-oran.com; financier.redaction@gmail.com (Pas d’objet)? 19/01/2010
    « Sonatrach » Déjà prématurément affectée par ‘le scandale sonat…? 18/01/2010
    « Sonatrach » Déjà prématurément affectée par ‘le scandale sonat…? 18/01/2010
    « Sonatrach » Déjà prématurément affectée par ‘le scandale sonat…? 18/01/2010
    304 messagesPage1234…9Répondre
    Répondre à tous
    Transférer
    |
    Lire le message
    Energie La France, l’ombre du lobby mondial du…?
    De : youcef merabat (youcef.merabat@hotmail.fr)
    Envoyé : dim. 14/02/10 09:26
    À : admin@elwatan.com (admin@elwatan.com)
    Energie La France, l’ombre du lobby mondial du nucléaire et l’entrave au développement du monde musulman Par : Y.Mérabet Le  » Lobby de l’or blanc » ou le  » lobby nucléaire » comme on l’appelle est une ombre qui, pour des raisons politiques et économiques, cherchent à retarder de l’énergie nucléaire à grande échelle, énergie qui est loin d’avoir dit son dernier. Le manque de  » transparence  » et de  » démocratie  » du soi-disant  » lobby nucléaire  » est à comparer à la transparence et la démocratie de ceux qui la combattent. L’énergie nucléaire est une énergie comme les autres, mais plus propre et plus moderne. Elle ne doit pas faire l’objet d’enjeux politiques ou idéologiques, mais bien entendu elle doit s’efforcer de rendre service à la société dans un esprit d’ouverture et de respect de l’environnement. L’énergie nucléaire utilisée pour la première fois par les Etats-Unis pour détruire la puissance nippone en 1945, deux bombes atomique furent lâchées, l’une sur Hiroshima et l’autre sur Nagasaki, se fut la première et la dernière dissuasion qui plaça l’Amérique sur l’orbite des nations. Le monde peine à se débarrasser des stigmates atomique et de la honte humaine. Mais depuis l’énergie nucléaire fut petit à petit domestiquée pour en faire la source d’énergie la plus propre et la plus sûre qui permet de subvenir aux besoins des économies modernes avec une emprise réduite dans le territoire et le paysage. Sa technologie et son utilisation reste encore sous le contrôle du Lobby, crée par l’0ccident au mépris des pays du Sud et du monde musulman.Sarkozy, tête pensante du ‘Lobby mondial du nucléaire’ L’énergie nucléaire sécurisé et exploitée fournit déjà plus de 40 % de l’électricité de la Communauté Européenne, c’est-à-dire plus que chacune des autres sources d’énergie isolées. Elle permet d’ores et déjà d’économiser 2,5 milliards de tonnes de CO2 par an, soit 10% de tous les rejets dans le monde, réduisant ainsi l’impact de l’effet de serre qui nous menace si nous continuons à brûler les combustibles fossiles, y compris le gaz. Les énergies éolienne et solaire sont également à encourager car elles sont propres et renouvelables. Toutefois leur caractère diffus et aléatoire ne leur permettra pas de remplacer les sources puissantes et d’utilisation continue des générateurs plus conventionnels comme le pétrole et le gaz. A titre d’exemple, il faut environ 6 000 grosses éoliennes, par bon vent, pour produire l’électricité d’une seule centrale nucléaire On compte dans le monde 498 réacteurs nucléaires dans 252 centrales nucléaires en 2009 (selon un rapport de l’AIEA, jugé peu crédible). Avec une capacité totale de 390 GW, ils fournissent à peu près 18,7% de l’électricité mondiale.) Et si la vitesse du vent diminue de moitié, la production d’une éolienne est divisée par 8. Par contre, les chauffe-eau solaires sont des solutions intéressantes, la constante de production de ces deux types d’énergies reste au grès de la météo. La France qui est la tête pensante du ‘Lobby nucléaire’ produit plus de 80 % de son l’électricité à partir des centrales nucléaires d’EDF, importe la totalité de la matière première combustible d’Afrique (Niger et Gabon). La France a fait de l’uranium africain une première richesse de l’industrie française qui et génère plus de 3300 milliards d’euros annuellement, soit (3) fois plus que son industrie mécanique, électromécanique et électronique, avec des gains exorbitant du au bradage et au vol de la matière première africaine. Cette filière industrielle emploi plus que (4) millions de personnes en France, sans elle la France deviendra le plus pauvre pays de l’Union Européenne. La France projette alimenter les 28 pays de l’Union en énergie électronucléaire et devenir l’unique leader mondial dans la matière qui dictera ses lois sur l’énergie nucléaire (uranium), comme le dictent les Etats-Unis sur l’énergie fossile (pétrole, gaz et charbon). Le domaine du nucléaire reste la chasse gardée de la France, en collaboration avec l’Etat fantoche d’Israël contrôlent et s’il le faut ils agressent les pays soupçonnés de vouloir s’en servir de cette énergie sans passer par eux. Dans ses voyages à l’étranger, le Président français Nicolas Sarkozy ne se contente pas de se faire du marketing de la technologie « made in France», avec le réacteur EPR de troisième génération, un dernier né de l’ingéniosité française, comme disent les spécialistes du nucléaire français. Une politique du ‘donnant-donnant’, il s’emploie aussi à parrainer des accords destinés à sécuriser l’approvisionnement de son pays en uranium, africain et interdisant aux pays du Sud, notamment l’Iran à l’accès du nucléaire civil ‘sous condition’ et impose des sanctions à ce pays. Il brade sa ferraille, devenu un instrument obsolète dans la dissuasion nucléaire, en l’occurrence la construction de la bombe atomique, les centrifugeuses chinoises et Nord-Coréennes en font l’affaire à moins cout.La France partager le marché mondial du combustible nucléaire et des équipements de l’industrie nucléaire avec la Russie. Le combustible des centrales sera exclusivement fourni par des pays tiers, la Russie et/ou la France, pour que les pays acquéreurs de centrales nucléaire dépendront éternellement du ‘lobby du nucléaire’. Une attaque à la souveraineté de l’indépendance des Etats dirigée par le ‘lobby du nucléaire’ des quatre pays de l’EDAN (Etats-Unis, l’Angleterre, la France et la Russie) poussant le reste du monde à travailler dans la clandestinité pour l’acquisition du combustible nucléaire. Les gouvernements africains, notamment ceux du Niger et du Gabon plongés dans la corruption sont incapables d’exaucer les vœux de leur population ‘une lampe pour chaque foyer’, alors qui ne cessent d’échanger ‘l’or blanc’ contre des dons de denrées alimentaires et de la friperie. La France récupère ses anciennes colonies pour leurs richesses uranifères La visite du chef de l’Etat français en République démocratique du Congo (RDC), au Congo-Brazzaville et au Niger, en mars 2009, dans deux pays pris en proie par le terrorisme télécommandé à partir de Paris, avait donc pris une dimension énergétique importante avec la signature à Kinshasa, d’un important accord sur l’uranium entre Areva et le gouvernement de la RDC. Le groupe nucléaire français a obtenu le droit d’explorer et d’exploiter les futurs gisements découverts dans un pays en proie à l’anarchie, mais qui détient, selon les experts, « un potentiel uranifère très significatif » par sa surface et son profil géologique. La convention ne porte pas seulement sur l’exploration de la riche région minière du Katanga, mais sur l’ensemble du territoire de la RDC. « C’est un sujet extrêmement vaste qui va prendre des années, a prévenu la présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon (ex agente des renseignements de l’Elysée). « Nous allons décider ensemble des priorités, aller voir ce qui est exploitable. » Une commission mixte franco-congolaise y travaillera. Areva souhaite mettre en place un « partenariat du type gagnant-gagnant » pour valoriser ces ressources au profit de la famille du Président de la RPC et la population européenne bien représentée, ou 50% des gains seront versés dans des comptes privés accompagnés d’une éternelle durée au pouvoir de monsieur le Président de la RPC et de la protection de ses avoirs en France. L’accord ouvre une brèche dans le monopole théorique que la société d’Etat Gécamines exerçait sur le secteur. Négocié en secret depuis deux ans, il efface un contrat un temps annoncé entre l’Etat congolais et Brinkley Africa, filiale du groupe britannique Brinkley Mining. Il prévoyait la reprise de l’exploitation de l’énorme mine de Shinkolobwe, officiellement fermée mais soumise à une exploitation sauvage et de la vente clandestine de minerai d

  17. Avatar de Abrahms
    Abrahms

    Windows Live™AccueilProfilContactsE-mailPhotosPlus ?Calendrier
    Événements
    Groupes
    Blog Spaces
    Stockage SkyDrive
    Office Live
    Contrôle parental
    Mobile
    Téléchargements
    Tous les servicesMSN ?Accueil
    Auto
    Finances
    Actualités
    Sports
    MétéoRechercher sur le Web
    youcef ? Modifier l’image
    Modifier le nom
    Afficher votre compte
    Lier à d’autres comptesSe déconnecterHotmailyoucef.merabat@hotmail.fr
    Boîte de réception (470)Courrier indésirable (4)Brouillons (3)Messages envoyés ()Messages supprimés ()Nouveau dossier… ()Gérer les dossiers
    Ajouter un compte de messagerie
    Autres rubriques
    Aujourd’hui
    Contacts
    Calendrier
    Nouveau
    |
    Supprimer
    Courrier indésirable
    Pas indésirable
    |
    Marquer comme ?
    Non lu
    Lu
    Tentative de hameçonnageDéplacer vers ?
    Boîte de réception
    Courrier indésirable
    Brouillons
    Messages envoyés
    Messages supprimés
    Nouveau dossier…|
    Vider
    ?
    Aide
    Support
    Commentaires
    Nouveautés
    À propos
    Options ?
    Langue
    Français
    Thèmes
    Autres thèmes
    Volet de lecture
    Aucun
    À droite
    En bas
    Autres options
    |
    Messenger ?
    Afficher les contacts en ligne
    Se connecter à Messenger (Web)
    Se connecter automatiquement depuis cet endroit
    Trier par ?
    Trier par
    Date
    À
    Objet
    Taille
    Afficher uniquement les messages
    Avec pièces jointes « admin@elwatan.com » Energie La France, l’ombre du lobby mondial du…? Hier
    « admin@lequotidien-oran.com » Energie La France, l’ombre du lobby mondial du…? Hier
    admin@elwatan.com; admin@lequotidien-oran.com (Pas d’objet)? 13/02/2010
    severine.jacqueray@humanite.fr (Pas d’objet)? 03/02/2010
    « Majid Ghorbani » Jamais de fumée sans feu !! Energie. La grogne du…? 03/02/2010
    « Sonatrach » Watan Scandale presse francophone algérienne = S…? 03/02/2010
    « premier@ministre.gov.dz » Watan Scandale presse francophone algérienne = S…? 03/02/2010
    « admin@lequotidien-oran.com » Watan Scandale presse francophone algérienne = S…? 03/02/2010
    « contact@mjustice.dz » Watan Scandale presse francophone algérienne = S…? 03/02/2010
    « admin@elwatan.com » Watan Scandale presse francophone algérienne = S…? 03/02/2010
    « MEM ORG » Watan Scandale presse francophone algérienne = S…? 03/02/2010
    « admin@elwatan.com » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « Sonatrach » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « premier@ministre.gov.dz » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « contact@mjustice.dz » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « MEM ORG » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « MEM ORG » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « boutaflika » Monsieur Malti, un ange parmi les démons Hocin…? 03/02/2010
    « admin@lequotidien-oran.com » 2Non! Sonatrach est très liée avec les grandes mu…? 02/02/2010
    « admin@elwatan.com » 2Non! Sonatrach est très liée avec les grandes mu…? 02/02/2010
    adenca@club-internet.fr CAPTAGE ET STOCKAGE CO2 – Stockage du CO2:… – Stockage co2… – Inauguration, hier,… – Juran =?utf-8?B?w6dvbi9MYWNxIDo? 31/01/2010
    contact@mesopinions.com (Pas d’objet)? 31/01/2010
    contact@mesopinions.com RE: [MesOpinions.com] – Validation de votre signature? 31/01/2010
    « sonatrach@dz.com » Y.Mérabet soulève le couvercle de la marmite Post…? 31/01/2010
    « Majid Ghorbani » Y.Mérabet soulève le couvercle de la marmite Post…? 31/01/2010
    « boutaflika » (Pas d’objet)? 31/01/2010
    « admin@lequotidien-oran.com » Energie /GNL-16 Le gaz naturel non-conventionnel (…? 30/01/2010
    « admin@elwatan.com » Energie /GNL-16 Le gaz naturel non-conventionnel (…? 30/01/2010
    « admin@elwatan.com » Energie /GNL-16 Le gaz naturel non-conventionnel (…? 30/01/2010
    « admin@elwatan.com » 2 Non! Sonatrach est très liée avec les grandes…? 30/01/2010
    « admin@lequotidien-oran.com » 2 Non! Sonatrach est très liée avec les grandes…? 30/01/2010
    admin@elwatan.com; admin@lequotidien-oran.com; financier.redaction@gmail.com (Pas d’objet)? 19/01/2010
    « Sonatrach » Déjà prématurément affectée par ‘le scandale sonat…? 18/01/2010
    « Sonatrach » Déjà prématurément affectée par ‘le scandale sonat…? 18/01/2010
    « Sonatrach » Déjà prématurément affectée par ‘le scandale sonat…? 18/01/2010
    304 messagesPage1234…9Répondre
    Répondre à tous
    Transférer
    |
    Lire le message
    Energie La France, l’ombre du lobby mondial du…?
    De : youcef merabat (youcef.merabat@hotmail.fr)
    Envoyé : dim. 14/02/10 09:26
    À : admin@elwatan.com (admin@elwatan.com)
    Energie La France, l’ombre du lobby mondial du nucléaire et l’entrave au développement du monde musulman Par : Y.Mérabet Le  » Lobby de l’or blanc » ou le  » lobby nucléaire » comme on l’appelle est une ombre qui, pour des raisons politiques et économiques, cherchent à retarder de l’énergie nucléaire à grande échelle, énergie qui est loin d’avoir dit son dernier. Le manque de  » transparence  » et de  » démocratie  » du soi-disant  » lobby nucléaire  » est à comparer à la transparence et la démocratie de ceux qui la combattent. L’énergie nucléaire est une énergie comme les autres, mais plus propre et plus moderne. Elle ne doit pas faire l’objet d’enjeux politiques ou idéologiques, mais bien entendu elle doit s’efforcer de rendre service à la société dans un esprit d’ouverture et de respect de l’environnement. L’énergie nucléaire utilisée pour la première fois par les Etats-Unis pour détruire la puissance nippone en 1945, deux bombes atomique furent lâchées, l’une sur Hiroshima et l’autre sur Nagasaki, se fut la première et la dernière dissuasion qui plaça l’Amérique sur l’orbite des nations. Le monde peine à se débarrasser des stigmates atomique et de la honte humaine. Mais depuis l’énergie nucléaire fut petit à petit domestiquée pour en faire la source d’énergie la plus propre et la plus sûre qui permet de subvenir aux besoins des économies modernes avec une emprise réduite dans le territoire et le paysage. Sa technologie et son utilisation reste encore sous le contrôle du Lobby, crée par l’0ccident au mépris des pays du Sud et du monde musulman.Sarkozy, tête pensante du ‘Lobby mondial du nucléaire’ L’énergie nucléaire sécurisé et exploitée fournit déjà plus de 40 % de l’électricité de la Communauté Européenne, c’est-à-dire plus que chacune des autres sources d’énergie isolées. Elle permet d’ores et déjà d’économiser 2,5 milliards de tonnes de CO2 par an, soit 10% de tous les rejets dans le monde, réduisant ainsi l’impact de l’effet de serre qui nous menace si nous continuons à brûler les combustibles fossiles, y compris le gaz. Les énergies éolienne et solaire sont également à encourager car elles sont propres et renouvelables. Toutefois leur caractère diffus et aléatoire ne leur permettra pas de remplacer les sources puissantes et d’utilisation continue des générateurs plus conventionnels comme le pétrole et le gaz. A titre d’exemple, il faut environ 6 000 grosses éoliennes, par bon vent, pour produire l’électricité d’une seule centrale nucléaire On compte dans le monde 498 réacteurs nucléaires dans 252 centrales nucléaires en 2009 (selon un rapport de l’AIEA, jugé peu crédible). Avec une capacité totale de 390 GW, ils fournissent à peu près 18,7% de l’électricité mondiale.) Et si la vitesse du vent diminue de moitié, la production d’une éolienne est divisée par 8. Par contre, les chauffe-eau solaires sont des solutions intéressantes, la constante de production de ces deux types d’énergies reste au grès de la météo. La France qui est la tête pensante du ‘Lobby nucléaire’ produit plus de 80 % de son l’électricité à partir des centrales nucléaires d’EDF, importe la totalité de la matière première combustible d’Afrique (Niger et Gabon). La France a fait de l’uranium africain une première richesse de l’industrie française qui et génère plus de 3300 milliards d’euros annuellement, soit (3) fois plus que son industrie mécanique, électromécanique et électronique, avec des gains exorbitant du au bradage et au vol de la matière première africaine. Cette filière industrielle emploi plus que (4) millions de personnes en France, sans elle la France deviendra le plus pauvre pays de l’Union Européenne. La France projette alimenter les 28 pays de l’Union en énergie électronucléaire et devenir l’unique leader mondial dans la matière qui dictera ses lois sur l’énergie nucléaire (uranium), comme le dictent les Etats-Unis sur l’énergie fossile (pétrole, gaz et charbon). Le domaine du nucléaire reste la chasse gardée de la France, en collaboration avec l’Etat fantoche d’Israël contrôlent et s’il le faut ils agressent les pays soupçonnés de vouloir s’en servir de cette énergie sans passer par eux. Dans ses voyages à l’étranger, le Président français Nicolas Sarkozy ne se contente pas de se faire du marketing de la technologie « made in France», avec le réacteur EPR de troisième génération, un dernier né de l’ingéniosité française, comme disent les spécialistes du nucléaire français. Une politique du ‘donnant-donnant’, il s’emploie aussi à parrainer des accords destinés à sécuriser l’approvisionnement de son pays en uranium, africain et interdisant aux pays du Sud, notamment l’Iran à l’accès du nucléaire civil ‘sous condition’ et impose des sanctions à ce pays. Il brade sa ferraille, devenu un instrument obsolète dans la dissuasion nucléaire, en l’occurrence la construction de la bombe atomique, les centrifugeuses chinoises et Nord-Coréennes en font l’affaire à moins cout.La France partager le marché mondial du combustible nucléaire et des équipements de l’industrie nucléaire avec la Russie. Le combustible des centrales sera exclusivement fourni par des pays tiers, la Russie et/ou la France, pour que les pays acquéreurs de centrales nucléaire dépendront éternellement du ‘lobby du nucléaire’. Une attaque à la souveraineté de l’indépendance des Etats dirigée par le ‘lobby du nucléaire’ des quatre pays de l’EDAN (Etats-Unis, l’Angleterre, la France et la Russie) poussant le reste du monde à travailler dans la clandestinité pour l’acquisition du combustible nucléaire. Les gouvernements africains, notamment ceux du Niger et du Gabon plongés dans la corruption sont incapables d’exaucer les vœux de leur population ‘une lampe pour chaque foyer’, alors qui ne cessent d’échanger ‘l’or blanc’ contre des dons de denrées alimentaires et de la friperie. La France récupère ses anciennes colonies pour leurs richesses uranifères La visite du chef de l’Etat français en République démocratique du Congo (RDC), au Congo-Brazzaville et au Niger, en mars 2009, dans deux pays pris en proie par le terrorisme télécommandé à partir de Paris, avait donc pris une dimension énergétique importante avec la signature à Kinshasa, d’un important accord sur l’uranium entre Areva et le gouvernement de la RDC. Le groupe nucléaire français a obtenu le droit d’explorer et d’exploiter les futurs gisements découverts dans un pays en proie à l’anarchie, mais qui détient, selon les experts, « un potentiel uranifère très significatif » par sa surface et son profil géologique. La convention ne porte pas seulement sur l’exploration de la riche région minière du Katanga, mais sur l’ensemble du territoire de la RDC. « C’est un sujet extrêmement vaste qui va prendre des années, a prévenu la présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon (ex agente des renseignements de l’Elysée). « Nous allons décider ensemble des priorités, aller voir ce qui est exploitable. » Une commission mixte franco-congolaise y travaillera. Areva souhaite mettre en place un « partenariat du type gagnant-gagnant » pour valoriser ces ressources au profit de la famille du Président de la RPC et la population européenne bien représentée, ou 50% des gains seront versés dans des comptes privés accompagnés d’une éternelle durée au pouvoir de monsieur le Président de la RPC et de la protection de ses avoirs en France. L’accord ouvre une brèche dans le monopole théorique que la société d’Etat Gécamines exerçait sur le secteur. Négocié en secret depuis deux ans, il efface un contrat un temps annoncé entre l’Etat congolais et Brinkley Africa, filiale du groupe britannique Brinkley Mining. Il prévoyait la reprise de l’exploitation de l’énorme mine de Shinkolobwe, officiellement fermée mais soumise à une exploitation sauvage et de la vente clandestine de minerai d

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *