Le processus de construction d’une centrale nucléaire en Alberta, première sans doute de bien d’autres, est commencé.
Energy Alberta vient de déposer la demande auprès de la CCSN (autorité canadienne de sûreté nucléaire), pour construire une centrale à 30 kilomètres de peace river.
L’intérêt de cette centrale de 2200 MW est double.
Fournir de l’électricité pour son voisin, le goinfre (obése) du sud, et pour les 2/3 (la partie perdue, la chaleur), récupérer le pétrole des sables bitumineux.
Le Canada est globalement excédentaire en électricité avec ses immenses ressources hydroélectriques.
D’ici la mise en fonctionnement de la centrale, (2017), la production de gaz naturel canadien aura commencé à décliner, si ce n’est déjà fait. Mais monter en puissance la production de l’Alberta signifie, non pas une centrale, mais des dizaines.
Cela rend improbable l’existence de l’EPR en France, mais aussi la continuation de l’existence de l’industrie nucléaire.
En effet, dans ce contexte là, continuer l’exportation d’uranium serait impossible. D’autant que la mine de Cigar lake est toujours inondé, et visiblement (très) loin d’être exploitée…

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