Raymond Barre est mort.
Il nous avait fait gouter les délices de la libéralisation du pain. C’était en 1978.
Enfin, il l’a surtout fait gouter aux boulangers. Depuis 1990, le prix de la matière baissait (indice 100 en 1990, 77 aujourd’hui), mais le prix du pain augmentait (passé à l’indice 157).
La matière ne fournit que 20 % du prix. La libéralisation de Barre a été une libéralisation à la hausse.
Comme le prix de la farine va augmenter, le prix du pain va augmenter aussi. Pôvres boulangers, toujours quelque chose pour les faire augmenter.
Le smic, le fioul, l’investissement (comme la plupart ne font que réchauffer de la pâte, l’investissement est tombé d’un ordre de 1 Million de francs à 100 000), bientôt, d’ailleurs, il est prévu que les banques et les assurances, saignées comme des gorets par leurs stupidités pourront céder la place à une autre bulle : celle des boulangers.
Jusqu’à ce qu’on revienne à une économie administrée dans ce domaine aussi. D’ailleurs les boulangers le demanderont eux-mêmes. Avant la bulle, libéraux, après, bolcheviques…
Il est clair que le prix de l’énergie est une bonne partie du prix du pain. La quasi totalité du prix de la matière. Soit 20 centimes. Le reste c’est pour le pôvre boulanger…

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