L‘URSS, pardon la Russie va prendre l’avantage dans la course à l’Arctique.
Pour une bonne raison, c’est que des iles y apparaissent, conditionnant la possession des 200 miles environnant, voir des plateaux continentaux.
La Russie a beaucoup plus d’expérience de ces milieux, et de plus « la masse russe est rustique et les soldats plus rustiques encore, le soldat russe survie là où les autres sont déjà morts » (Général liddell hart), et que si le problème ne consiste qu’à envoyer des colons au delà du cercle arctique, ce sera promptement résolu.
En droit international, c’est la prise de possession effective (peuplement qui légitime la possession), c’est la conférence de Berlin à la fin du 19° siècle, soucieuse d’éviter les prises de possession « au pinceau » qui avait imposé ce changement. Il faut qu’il y ait : planté de drapeau, et population effective.
C’est un cas de figure qui avait déjà eu lieu dans le cas du Spitzberg, dans la querelle URSS/Norvége.
En ce moment, il est clair que l’on assiste à une montée en puissance très forte de la Russie, qui recommence à parler de manière musclée, qui désormais a beaucoup plus de moyens, financiers, énergétiques, mais aussi techniques.
La Russie prétend désormais faire la course en tête en matière aéronautique et d’armements.
Au niveau qualité, c’est la plupart du temps vrai, le pentagone étant atteint de déliquescence sur la conduite de ses programmes d’armement (il ne fait, finalement, pas bon être submergé par les budgets).

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