La question du nucléaire se pose à plusieurs niveaux pour la libye.
Un niveau politique, la Libye a soif désormais d’honorabilité international, la France a soif de client pour son Epr, la France a soif aussi d’Uranium.
La libye a des gisements importants, et serait incapable de consommer elle même sa production en totalité.
Il est donc intéressant pour la France de disposer d’un fournisseur et d’un client.
Client aussi pour le réseau électrique, qui a besoin d’être mis à niveau.
Client aussi pour la cogénération appliqué à la désalinisation de l’eau de mer. La libye manque d’eau et puise dans les nappes fossiles de Koufra. Les nappes fossiles ont le désavantage de ne pas se renouveler.
Enfin, combattre l’extrémisme, c’est surtout une affaire de développement. Sans énergie, on ne se développe pas, et le pétrole n’a guère servi à la libye à se développer.
Souvent d’ailleurs, l’état libyen était acheteur d’usine « clef en main », qui n’ont jamais servi. Faute de filière intégré.
De plus, il n’est pas politiquement inintéressant pour Paris d’envisager un renversement d’alliance.
En effet, s’il prenait des velléités supplémentaires au gouvernement nigérien producteur d’uranium, une flambée de la rébellion Touareg pourrait subvenir.
D’ailleurs, en Afrique, le « grand jeu » est commencé pour les ressources entre Chine et occidentaux.

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