Il n’y a rien d’inéluctable dans la place qu’a pris le pétrole dans nos sociétés.
Il n’y avait rien d’inéluctable non plus. Seulement une politique habile des princes du pétrole pour rendre accro nos sociétés au pétrole et pour le laisser dans sa dépendance.
Profits pour eux, profits pour les compagnies et surtout profits pour les états consommateurs.
Voila le compromis, largement non écrit qui régit ceux qui nous gouvernent.
En 1953, Mossadegh essaie de prendre le contrôle du pétrole iranien. Il est sous embargo, sans risque pour les pays consommateurs, il est renversé, brisé, alors, on va attendre longuement.
Le temps qu’il faudra pour que le charbon soit rayé de la carte,
le temps qu’il faudra pour que le gaspillage soit érigé en mode de vie,
quand survient un concurrent, on l’élimine par tous les moyens,
on tolère tout ce qui ne renverse pas le consensus…
Ce n’est pas un problème technique donc, mais l’application du « prince » de machiavel…
Le pétrole n’est pas indispensable. Simplement en sortir, ou le réduire grandement tuerait le consensus politico-énergétique.

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