Famines, disettes : une affaire souvent politique…

Danse_macabre« Ne pas verser dans l’angélisme non plus, si les grandes récoltes font les grandes mauvaises récolte, on ne connait plus les grandes famines que nous ont apporté la traditionnelle agriculture biologique. Le courant éco-réac est si fort qu’on en oublierait qu’on en sort de l’argi biologique, et qu’elle a provoqué famines et disettes jusqu’au 20° siècle. L’agriculture prodctiviste a si bien fonctionné qu’on a oublié jusqu’au mot famine ! ».
Erreur courante.
On sait ce qu’il faut faire pour une économie agricole cohérente depuis le 16° siècle.

C’est Olivier de Serres qui l’écrit dans « le théâtre d’agriculture et de ménages des champs ». Le premier livre scientifique sur une organisation rationnelle des travaux agricoles. Olivier de Serres peut faire la réorganisation, parce que la population a fui les combats (on est, à l’époque en pleine guerre civile), la famine disparait de France avec l’état Louisquatorzien, et même l’incident climatique de 1709, ne crée pas la famine. En catastrophe, les récoltes de blé détruites par l’hiver sont remplacées par de l’orge. La destruction de la vermine permet les derniers beaux jours du règne. En effet, la récolte suivante est exceptionnellement bonne. Si j’en crois un des seuls auteurs populaires qui parle de son époque, le 18°siècle connait des « manques », comme celui qui laissera sa mère, « comme une ombre sans force », mais l’essor de la population ne peut se faire sans essor des productions. Nouvelles plantes (rechargeur d’azote), pomme de terre (mal vue par l’église : trop peu fatigante). En ce qui concerne la France, la sureté alimentaire est entière au début 19°. Les recettes d’ Olivier de Serres ont été appliqué, on a découvert le rôle de l’azote atmosphérique et le moyen de le piéger  et ainsi supprimer la jachère.
Les famines et manques suivants dans le monde et le monde développé sont du à d’autres facteurs ;
– volonté politique (Irlande, russie de la fin du 19°, Urss, Ethiopie), qui ont pour but de réduire des régions rebelles, mal vues, de réduire des populations, etc…
– volonté économique : les cultures commerciales en Inde ont supplantés les cultures vivrières,
– guerre, troubles politiques…
On le voit la famine n’est guère un problème technique, mais un problème politique, de transport, ou autre…
 

Commentaires

2 réponses à “Famines, disettes : une affaire souvent politique…”

  1. Avatar de Vulpes
    Vulpes

    La famine est évidemment un problème dont les causes sont principalement d’ordre politique.
    Tout à fait d’accord avec votre réflexion!

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