L’américanisation des modes de vie est aussi synonyme de consommation de viande plus important. Viande de boeuf surtout. Si nos ancêtres consommaient peu de viande, celle-ci était de plus celle d’un animal recyclage : le porc. En effet si dans le porc tout est bon, le meilleur est qu’il se nourrissait des déchets variés.
Des chercheurs du National Institute of Livestock and Grassland Science (NILGS) à Tsukuba, ont étudié le cycle de vie d’un animal de boucherie.
le rapport est sans appel, bien qu’on s’en doutait déjà un peu. Le ruminant type produit 4.5 tonnes de méthane pendant son existence, 2/3 des besoins en énergie concerne l’élevage, 80 % de certaines céréales servent à alimenter le bétail.
Les consommations d’eau, sont phénoménales, et les conditions de vie des animaux évoquent plus des camps de concentration qu’autre chose.
Les méthodes de l’agriculture biologique permettent de réduire notablement les déchets et rejets. Les transports intercontinentaux, sont d’un point de vue énergétique, aberrants.
Donc, ce rapport, déjà ancien est dénoncé. La concurrence animal / homme était déjà forte, et se rajoute désormais un jeu à trois : concurrence animal / homme /carburant.
Imaginez la conversation : « vous prenez un steack ? Non donnez moi plutôt dix litres d’éthanol «
Ne pas oublier aussi la responsabilité de certaines cultures dans des phénomènes de désertification : les troupeaux, éléments de prestige doivent être le plus grand possible. Quitte à tout détruire. Phénomène très accompli en Afrique et qu’on redoute en Amérique du sud.

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