Angela Merkel vient de confirmer l’abandon du nucléaire allemand. Il faut dire qu’avec des « pannes » carabinées et multiples, le nucléaire allemand donne des signes d’usures, les industriels comme à leurs habitudes mendient.
Il faut simplement leur rappeler que la base du système capitaliste, c’est l’investissement productif et que c’est une recette qui réussit pas mal à l’Allemagne.
Par rapport à la tendance actuelle (1 % de gain énergétique, l’an), on fait un effort supplémentaire pour le passer à 3 %.
Ceci est nécessaire pour tenir l’objectif de réduction de 40 % des émissions de CO2.
Cet effort, contrairement au dire des industriels est tout à fait vraisemblable, mais le principal problème des énergéticiens est que cela va à l’encontre de leur religion (du tiroir caisse) et que leur intérêt personnel, qui est de vendre le plus possible, avec en prime des augmentations de prix conséquentes.
Ils verraient bien un « effort de réduction » de 20 %, couplé à un « effort de prix » de 100 %.
Au niveau quantités, ils veulent bien d’un « effort » mais le plus petit possible.
Car si l’effort de réduction est ce qui est annoncé, l’offre sera surexcèdentaire, et là, on risque bien de se trouver, horreur, avec une stagnation des prix…
La configuration horrible craint l’Opep pour le pétrole : que la consommation baisse plus vite que la production.
Au niveau où ils veulent d’ailleurs, l’effort, sinon l’exploit se situe plutôt au niveau du retardement.
D’ailleurs les bureaucraties européennes et nationales se distinguent vraiment dans la lenteur avec laquelle va être abandonner la lampe à incandescence.
Moins vite, tu meurs.

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