Renault : le syndrome GM II

LoganSouvent, les constructeurs recherchent de la marge, conquérir des marchés extérieurs, pour un ailleurs meilleur mythique, en délaissant le marché intérieur. L’antithése des grandes années, où les constructeurs faisaient 85 % de leur marché intérieur…
Comment faisaient ils, à l’époque ? Citroën avait donné la réponse avec la 2 CV : peu coûteuse, peu gourmande, peu de marge. Renault avait répliqué avec la Renault 4, qui, si elle n’avait guére de tenue de route, avait un bon coffre, était presque un utilitaire, et perdura comme un succés commercial pendant de longues années.

Puis, à l’image des constructeurs nord-américains qui montrérent la voie, ils cessérent de s’occuper de leur taux de pénétration, pour privilégier la marge. C’est vrai qu’elle est notablement plus importante sur des modéles à 30 000 euros qu’à 5 000. Mais il ne parvient pas jusqu’au cerveau des gros constructeurs que c’est peut être ces voiture qui intéresserait le plus les gens ?
Je citerai un internaute qui nous parle du Japon :
« donc ici au japon, des bagnoles carrées, 600 cc, à partir de 4500 € à peu près, basiques et à peu près fiable. Ca consomme pas grand chose et les taxes sont faibles (plaque spéciale). » Basique, fiable, et économe, une voiture pour tout les jours, quoi…
« C’est dommage qu’ils se gardent ces voitures pour eux et qu’ils nous refilent leurs énormes 4X4 que le parigo viril s’empresse d’acheter. » Avec le pare-buffle, c’est bien connu qu’en France, les buffles, ça grouille partout. Peut être, aussi, est ce pour cela que les constructeurs Japonais tirent trés bien leur épingle du jeu. Faire le maximum sur leur marché interne, quitte à sacrifier la marge (néanmoins, elle doit se retrouver dans les volumes), donner des voitures en adéquation avec leur pouvoir d’achat… Que de recettes miracle !!!!

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