La surexploitation énergétique, le gaspillage est source de bien des maux. La région de Konya, dans le centre de la Turquie est en partie désertique, souvent atteinte par des sécheresses. Grenier à blé de la Turquie, elle est aujourd’hui gravement atteinte, plus d’ailleurs par l’intervention humaine, que par les défauts de précipitations. ceux-ci, sont réccurents, là bas, mais aggravés par une gestion aberrante de la situation.
Certains lacs ont disparus, les puits doivent être sans cesse creusés plus profond, mais le problème n’est pas là.
Le constat du directeur général des eaux est sans appel :
-« les agriculteurs utilisent l’eau de façon inefficace à cause d’une mauvaise éducation ». Sous les fenêtres de son bureau, le gazon et les parterres de fleurs resplendissent, arrosés du matin au soir. « Il faut investir d’urgence dans l’arrosage goutte à goutte«
-les types de cultures utilisées, sont remises en cause : betterave sucrière et maïs, dont on connait l’appétit en eau.
Une tentative de « tunnel bleu », par pompage dans la riviére Gokcu, permettra d’irriguer 650 000 hectares. Mais, les effets sur la rivière sont redoutés, en même temps qu’on doute de l’efficacité, en effet, une bonne partie de l’eau devrait s’évaporer, tout simplement.
Là aussi, une gestion en cause, plus que des conditions climatiques… Apprendre à gérer une énergie finie (l’eau) semble plus efficace que de vouloir sans cesse améliorer la ressource…Leçon aussi valable pour la France. On voit, dans bien des endroits que la destruction des zones humides crée des problèmes en période séche, et on voit, aprés des périodes de drainage, fleurir les réservoirs creusés dans les campagnes, par les mêmes qui les avaient détruits. Aprés tout faire et défaire, c’est toujours travailler…(Mais c’est mieux de travailler utile).

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