Cantarell : pire que prévu…

Info_cantarellComme on le voit, la note est salée pour le déclin de la production pétrolière Mexicaine. En effet, l’annonce officielle, déjà considéré comme vulgaire (un gisement de pétrole, ça ne décline pas Môssieur !) est bien en dessus de la vérité.
De tous les épisodes envisagés, c’est le pire qui se réalise. On est loin des records de production d’il y a quelques années. De 2.2 millions de barils jours on est passé à moins de 1.6 millions, et rien n’indique un renversement de situation.

La production de gaz augmente, la consommation de pétrole augmente aussi de 6 % au Mexique, agrandissant la tendance lourde prédominante, de moins en moins de brut à exporter. Et sur un seul marché essentiellement. Celui des Etats-Unis.
L’intégration régionale est en effet Maximum. Le déclin, là aussi se double d’une dégradation des qualités. Le Mexique aussi consomme peu d’huiles lourdes.  Haïssant son voisin US, il ne le copie pas moins servilement en matière automobile aussi. Il serait cocasse de voir le Mexique à son tour ne plus être autossuffisant , mais exportant des huiles lourdes pour importer de l’essence… Autre graphique intéressant :Eia_projections Plus les projections de l’EIA sont récentes, plus elles indiquent une tendance lourde. Le plafonnement/déclin de la production de pétrole. Le discours s’apparente de plus en plus à un mensonge officiel : ne pas reconnaitre le déclin. On projette dans un lointain de plus en plus incertain l’augmentation de la production, en attendant, dans l’immédiat, c’est le creux, qu’officiellement on ne veut (« peut ? ») pas combler…
Dormez braves gens…

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