Ghawar : déclin confirmé.

GhawarLes champs pétroliers d’Arabie Saoudite déclinent. Cette courbe le montre clairement. En bleu le nombre de puits. Jusque là, le nombre de puits dans la péninsule arabique était trés mesuré. Quelques centaines, à comparer à la boulimie de forage US (500 000), qui n’a pas empêché pourtant la production de décliner de moitié depuis 1971. On voit que les 3 courbes représentant la production piquent du nez. C’est trop peu, ou c’est trop. En effet, souvent l’Arabie a

joué un rôle de régulateur, mais les pics, et les creux étaient beaucoup plus accusés que cela. Et déjà, on voit depuis 2005, un accroissement vertigineux des forages… Pour une simple stabilisation…Ghawar a fourni depuis 1948 pas loin de 5 000 000 de barils/jour. Il est normal que cela finisse un jour.Simple question de bon sens. Les autres petits gisements (40 % de la production) augmentent encore leur production, mais cela restera de toute façon insuffisant. Les saoudiens prouvent d’ailleurs qu’ils pensent à l’aprés pétrole ; ils produisent de plus en plus de gaz… Objet de leur mépris pendant des décennies. Nuisance à brûler dans des torchéres, sans regrets.

D’ailleurs, le refus obstiné d’augmenter la production de la part de l’opep en général, de l’Arabie saoudite en particulier, devient criant. L’obstination des demandeurs à le demander, devient plus pathologique que réel. Le déni de réalité se fait sentir, le trouble obsessionel compulsif n’est pas loin « Ouin, je veux du pétrole », tel l’enfant à qui on ne résoud pas son caprice…

Commentaires

2 réponses à “Ghawar : déclin confirmé.”

  1. Avatar de Lapin agile
    Lapin agile

    A partir de l’année prochaine, la production mondiale de pétrole va décroître à un rythme de plus en plus élevé, pétrole facile à extraire ou pétrole dont les conditions d’extraction sont difficiles, très coûteuses et catastrophiques pour l’environnement.
    Lire : La fin progressive du pétrole
    Une estimation très optimiste prévoit une décroissance de la production de 2 % par an, conduisant à une production réduite de moitié dans 35 ans. Mais la réalité semble devoir être bien différente.
    Avec une décroissance progressive de 1%, puis 2% … 5%, nous aurions une production limitée à 80 % dans 12 ans et à 50 % dans 20 ans de celle d’aujourd’hui.
    Les réserves de pétrole ont été surestimées, soit pour des raisons politiques pour les pays de l’OPEP, soit pour des raisons financières dans le cas des compagnies.

  2. Avatar de patrick
    patrick

    constat tres juste, lapin agile, l’economie petroliere touche à sa fin. Reste à savoir le deroulement de la crise. Une crise « par vague » reste l’hypothese la plus plausible, des vagues de hausses, qui réduisent certains utilisateurs, groupes sociaux ou pays, à renoncer au pétrole, c’est ce qui se passe actuellement, les pénuries africaines, (bien que le carburant y soit horriblement cher), jointent à des guerres d’exterminations, notamment au congo : 5 000 000 de morts et sans doute le double de contaminé par l’extension de la pandémie de sida, sur 50 000 000 d’habitants, cela n’est ni plus, ni moins que le retour à la pire période du moyen-âge (1300- 1500), ou s’entrecroise, epuisement energetique, effondrement du milieu naturel, guerres de « mouvance » aussi destructrices qu’inutiles, krach monetaire (dit « krach des lombards »). Certes, l’avenir est ce que l’on en fait, mais là… Le pire, comme le meilleur reste possible. Certains aurons sans doute droit au pire (c’est déjà le cas) reste à savoir combien auront le meilleur…

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