Il y a de quoi mourir de rire : action « urgente » contre le réchauffement climatique. GW Bush et les dirigeants européens se sont mis d’accord sur la nécessité de cette action. (Pas sur les impératifs, il ne faut rien exagérer).
Dans le même temps, il n’y a aucun rapport avec les nouvelles de plus en plus graves sur le front de la déplétion pétrolière.
En effet, la production de pétrole pourrait passer de 2007 à 2020, de 85MBJ à 55… Ce qui reste considérable, mais indique que les techniques utilisées pour faire rendre les gisements les épuisent aussi beaucoup plus vite.
Toujours à leurs troubles obsessionels compulsifs néolibéraux, ils ont parlé de l’achévement du cycle de Doha, de la libéralisation du transport aérien et d’une intégration économique transatlantique.
En réalité, comme la mondialisation, et les échanges reposent sur des coûts de transports bas, et une grande concurrence sur ces transports. La déplétion relocalisera beaucoup d’activités, l’avenir du transport aérien sera celui d’hommes d’affaires et de gens riches (on ne sait pas encore faire voler des avions sans kéroséne), avec un nombre réduit de compagnies, des monopoles de fait. Globalement, les compagnies aériennes se portent mal. Les compagnies « low-costs » sont celles qui ont réduit leurs dépenses au minimum, en conséquence, leur chute sera encore plus rapide (ils n’auront pas de frais à tailler), et leur présence est souvent sujette à caution (elles ont abandonnés à leur sort bien des aéroports).
En réalité, c’est la psychologie des personnes qui est importante. Ils sont tout bonnement incapable de se projeter dans l’avenir, et jugent le monde comme dans leur jeunesse. Une énergie qui fut abondante et bon marché (gaspillée), une superpuissance pétrolière (les USA), la déification d’un défaut (la cupidité) paradoxale parce que naïve : les monnaies sont fiduciaires (elles ne valent rien).
Source : AFP Washington

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