Margaret Tatcher avait profondément modifié la donne économique en Grande-Bretagne. En réalité, elle n’avait fait qu’une chose, changer la Grande-Bretagne industrielle et charbonnière, en état pétrolier et gazier. Double avantage, on développe la production électrique avec le gaz et non plus la houille, et pétrole et gaz n’ont pas besoin de beaucoup de main d’oeuvre. Seulement la roue tourne. Jusqu’en 1998, tout baigne. Gaz et pétrole coulent en abondance. Seulement 1998 est l’année du pic de Hubbert pétrolier et gazier britannique.
Depuis, production de pétrole, production de gaz s’écroulent. 120 millions de tonnes de pétrole en 1998, 60 millions en 2006. Exportateur depuis 20 ans en gaz, importateur depuis ce mois-ci (avril 2007). Sortie, de fait du nucléaire, la Grande-Bretagne ferme ses centrales hors d’âge. Et, grâce à la politique Tatchérienne, la production de houille passe de 120 à 45 millions de tonnes. Il est à noter que les 2/3 des puits fermés étaient rentables. Mais, à l’époque, le charbon, c’était « dépassé », et on avait du gaz…
Le prix de l’électricité bondit donc en Grande-Bretagne, d’autant qu’elle ne bénéficie d’aucun contrat de long terme sur le gaz, seulement des prix spots. Aussi, comme une grosse, trés grosse crise énergétique s’annonce au Royaume-uni, les projets de développement éolien se multiplient, notamment de champs éoliens en mer, au trés gros potentiel. (Et puis l’offshore, avec les forages, ils ont l’experience…)
Siemens fournira 30 turbines d’une capacité de 108 mégawatts pour un troisiéme projet offshore.
Cette ferme représente un coût de 270 millions d’euros, et commencera en 2009. Siemens a deux autres projets à lynn et dowsing.

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