Banque mondiale : le grand changement

Banque_mondialeOn avait parlé de « Consensus de Washnigton » depuis une génération. Le gouvernement des Usa, n »y était à l’origine pour rien, ce consensus était entre la banque mondiale et le fond monétaire international. Aujourd’hui, il est enterré, ou plutôt, une nouvelle forme de consensus voit le jour.
En effet, le Fmi n’a plus à l’heure actuelle de raison d’être, et la banque mondiale (Bird) dit : « les politiques néo-libérales d’ajustement structurel défendues par la banque mondiale et le  FMI ont eu un impact très direct et très négatif sur le monde rural des pays pauvres ». José Bové n’aurait pas dit mieux…

Exit donc, les privatisations, les déréglementations, les impôts faibles et la libéralisation des échanges… » la pauvreté n’a pas reculé et maintenant, il y a urgence environnementale ».
La clef de ce revirement ? la voila :
« l’accélération du changement climatique, l’imminence de la crise de l’eau, la lente adoption des biotechnologies et le bourgeonnement de la demande de biocarburants et d’aliments pour le bétail créent de nouvelles incertitudes sur les conditions dans lesquelles sera disponible la nourriture dans l’économie mondiale ». Wolfowitz, Chavez et Castro, même combat…
On voit clairement donc que la déplétion pétroliére, entrainant la montée en puissance des biocarburants entraine un tête à queue idéologique qu’on attendait pas de certains.

Il n’y a désormais que les 4 candidats principaux à la présidentielle en France à rester sur l’ancienne longueur d’onde…

Source : pré-rapport de la Banque mondiale

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