Le gisement Pétrolier de lacq fut découvert en 1949, le gisement gazier, ne le fût qu’en 1951. Son rôle fût primordiale de 1957 à 1967, puis il n’a cessé de décliner depuis (en part relative d’abord, en part absolue ensuite). La production actuelle de gaz naturelle (lacq profond) tient plus au fait de la volonté de récupérer un site de stockage profond qu’à un intérêt économique. Economiquement parlant, Lacq profond apparait mort. Au total, la production française de méthane est de l’ordre de 3% du total de la consommation.
On utilise plusieurs sortes de gaz en France. Si le gaz naturel est prépondérant aujourd’hui, il était minoritaire jusqu’en 1972.
En effet, plusieurs sortes de gaz sont utilisés chez le particulier, ou industriellement :
– le grisou (récupéré à l’heure actuelle sur les anciens gisements houillers),
– le gaz manufacturé (produit à partir des huiles de pétrole),
– le gaz de cokerie (le gaz d’éclairage), bien vivace aussi chez le particulier jusqu’aux années 1960/ Début 1970,
– le gpl,
– le gaz de haut fourneau (qui est réutilisé dans le processus industriel),
– le gaz de raffinerie. Jusqu’aux années 1970, ces différents gaz étaient prédominent dans le bilan énergétique. La consommation s’est établie ainsi :
1973 : 190 TWh, 1983 : 250 TWh, 1993 : 350 TWh, 2003 : 500 TWh. Cet accroissement de consommation s’est pour ainsi dire quasi exclusivement déroulé dans le tertiaire/habitation. Ailleurs en Europe, la consommation est encore plus développé (l’électricité pour le chauffage est moins utilisée, voire interdite).
On peut compter une centaine de TWh pour les autres sortes de gaz. Il s’ensuit que si une politique forte d’économie énergétique voyait le jour, dans le bâtiment, elle concernerait avant tout la consommation de gaz naturel, ensuite d’électricité, enfin seulement de pétrole.
D’autre part, il était clair que dés le début des années 1960, la production nationale s’avérerait vite insuffisante à suivre le développement qu’on voulait lui donner. les coûts d’investissements sont considérables, et la production locale complêtée par des importations d’abord néerlandaises (82 % en 1973, 16 % aujourd’hui), ensuite algériennes (18 % en 1973, 22 % aujourd’hui) et surtout norvégiennes (30 %) maintenant, en attendant d’être russe (24 % à l’heure actuelle).

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