Les prises de position de Greenpeace en ce qui concerne le nucléaire est connu. Tellement connu d’ailleurs que ses prises de positions et informations sont dévaluées par le fait que ce soit Greenpeace qui les divulguent.
Et pourtant, elles peuvent être parfaitements inquiétantes :
– des militants escaladent une tour de réfrigération… Mais c’est annoncé au Jt, sans plus. Pourtant cette information est une des plus troublantes : que des trublions montent sur une tour, ce n’est en rien dangereux, soit !Mais, si ce n’avait pas été des écologistes militants ? Mais des gens beaucoup plus dangereux ? C’est ici le syndrome du « désert des tartares » : à force d’attendre l’incident et l’attaque, on est parfaitement dépourvu quand elle arrive…
– problème de béton trop poreux sur le réacteur EPR Finlandais ? Pourtant, le béton c’est trés facile à réaliser correctement, pour les ouvrages soumis à fortes contraintes, les techniciens ont l’habitude de contrôler la totalité des camions ! Et ils n’ont rien vu ? Ou alors TVO a acheté le béton au supermarché de matériaux du coin ? Ce souci de faire des économies, de faire vite est aussi parfaitement déplacé. On sait qu’industriellement le soudage est un art qui demande des hommes expérimentés (l’expérience en la matière est irremplaçable, au moins pour les contrôles), formés, et même pour le soudage manuel (bannit dans le domaine du nucléaire normalement), il y a plus de 150 procédures et certificats ! Comme on n’a pas construit de centrales nucléaires depuis des lustres en Europe, cette expérience n’existe tout bonnement plus… Non, des financiers ont voulus relancer un programme, dont ils n’ont plus la moindre idée… Toute les grandes entreprises sont désormais dirigés par des financiers, la compétence est l’affaire de sous-traitant, prié de faire vite au moindre coût…

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