Australie : le pic du blé aussi ?

AustraliecarteLe continent Australien vit peut être un moment crucial. En 1783, le continent ne comptait que 300 000 habitants, apparemment connu de longue date par les commerçants arabes, il n’avait pas attiré de nouvelle population, la donne changea avec la colonisation britannique et le peuplement par des bagnards. Néanmoins, la population resta longtemps peu importante (5 000 000 habitants en 1914) et même maintenant est relativement petite (21 000 000 environ). Néanmoins, une question qui est posé depuis plusieurs années se révéle de plus en plus crucial. Le milieu naturel australien peut il supporter une telle charge ? La question peut paraître surprenante (dans l’absolue 21 000 000 habitants ce n’est rien). Mais le milieu local fragile, a sans

aucun doute été surexploité. Le problème, vu par d’autres civilisations, est le risque de l’effondrement de son milieu naturel. Ce risque, n’est en aucun cas académique. L’Australie souffre depuis plusieurs années de plusieurs maux. Sécheresses, incendies, remontées d’eaux salées, et cette année, effondrement de la production de blé. Oui effondrement, moins 60 %. Du jamais vu dans ce siécle, hors guerre. Si la récolte globale de blé est mauvaise, entrainant tension sur les prix, un recul de cet importance n’a été observé aux temps historique, qu’avec l’effondrement des civilisations ; kmers, mayas, iles du pacifique, Europe occidentale au 14°siécle. Bien des accidents climatiques virent au contraire des récoltes flamboyantes : l’hiver 1709 fut proverbialement horrible en France, la récolte de blé nulle, mais une récolte d’orge semée tardivement donna des résultats inespérés : l’hiver avait exterminé les insectes…
Autre nouvelle globale, le pic des surfaces cultivées semble aussi atteint…

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Commentaires

2 réponses à “Australie : le pic du blé aussi ?”

  1. Avatar de Baloo76
    Baloo76

    A la lecture de l’article j’ai été tenté de rétorquer..que l’Autralie avait ce qu’elle mérite en terme de catastrophes atmosphériques puisque face à ce qui se constate elle colle à la politique des Etats Unis d’Amérique en ne signant pas le pauvre protocole de Kyoto qui nous le savons n’est déjà plus assez ambitieux. hélas cent fois hélas les pollutions de nos voisins m’intérressent puisqu’elles me polluent moi aussi …et chez moi. Le monde est un village surtout en terme de pollution. Ceci dit, et pour l’anecdote, tabler sur sur un effet positif et totalement imprévu comme sur ce qui est cité pour la récolte d’orge de 1709 est proprement suicidaire. Pour que soit prit en compte la résolution des problèmes de pollution avec le juste train de mesures à appliquer il faudrait que nous aimions vraiment nos enfants. Dommage qu’il faille attendre que ce soit la nature qui nous oblige un jour à faire ce que nous savons maintenant…mais il sera un peu trop tard. Nous vivons dans un monde moderne et le progrès est en marche …!

  2. Avatar de patrick
    patrick

    je citais l’evenement climatique de 1709 pour illustrer que des chutes de recoltes d’une telle ampleur (60 %) sont rares, souvent une chute de 10 % etait catastrophique. Et 1709 avait vu une crise du blé COMPENSE par une recolte d’orge record (donc pas de chute de production). On est d’accord sur le fait que les australiens se preoccupent tard des consequences de la pollution. Mais, meme s’ils etaient vertueux, c’est la durée d’occupation humaine qui est en cause (en gros 8 générations) il faut du temps pour mettre en place des cercles vicieux comme c’est le cas en australie, pays qui a eu le tort essentiel d’importer une agriculture inadapté à la nature du continent.

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