Sacrés journaleux. Toujours à colporter des ragots, des bruits, alors que personne, absolument personne n’avait décidé ce qu’ils ont relatés. Le barrage du Poutés, par exemple, comme de nombreux barrages d’un certain âge et d’une certaine vétusté (comme il en existe beaucoup en France) personne désormais ne sait qui avait parlé de sa démolition. Bruits de couloirs, sans plus.
Désormais, changement de programme : rien n’est décidé titre « L’Eveil ». Maintenant, on est pour le renouvellement de concession « conditionné ». En effet, avec, au bas mot au maximum 15 secondes de réflexion, on vient de s’apercevoir que les disparitions de taxes professionnelles pour les communes étaient importantes (60 000 euros), que les énergies renouvelables, c’était d’abord de l’électricité hydraulique. Que les saumons, c’est sympathique, mais démolir un barrage (10 millions) pour un arrivage de 153 saumons, ce n’est pas franchement, ni économique, ni cohérent (à plus de 60 000 euros le saumon, c’est comme le loup, de l’or).
Donc, on était arrivé à un consensus, un quand à soi avec les verts, greenpeace, WWF et les autorités. Désavoué le consensus, maintenant, on vient de s’apercevoir (il n’est jamais trop tard), que pour le saumon, c’est problèmatique, tout le long de la Loire et de l’Allier : filets dérivants à Saint-Nazaire, bouchon vaseux de Nantes, l’état de l’Allier, en général, les cormorans (protégés) trop nombreux et qui se gavent de saumons. En réalité, ce qui posait le moins de problème, c’était justement le passage du barrage de Poutés, car il n’était pas sûr, du tout, que les saumons remontent sur les frayéres d’amont.
De plus, certains verts, comme M Cochet prônent les micro-centrales… Quand à collecter 80 000 signatures pour le démantelement, c’est facile, il suffit de prendre des militants divers un peu partout. Par contre, ce chiffre dépasse celui de la population locale, qu’il faudrait peut-être en premier lieu questionner. Ceux qui sont pour les fleuves « sauvages », n’y vivent pas. Et pour cause, s’il y a de la population à coté, il n’est plus sauvage.

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