La consommation d’énergie fossile est la conséquence du nombre d’homme.Le « plan de charge » démographique de la planéte est fonciérement différent suivant le type de consommation. 20 milliards d’habitants possibles s’ils vivent comme des bengladais, 2 milliards, s’ils sont au maximum de consommation constaté. Mais tout homme sur terre consomme de l’énergie, même si cela est peu. Raison pour lesquel il est important de savoir, combien il y a d’hommes sur terre, et combien ils seront en 2025 et 2050.
L’onu, sur cette question, et depuis longtemps, divague totalement. En effet une alerte à l’explosion démographique eut lieu à la fin des années 1950. Et on entend régulièrement le même message : explosion, explosion, explosion. Rien n’est plus faux. Si les pays du 1/3 monde ont connus une expansion
démographique importante, leur freinage démographique est aussi une donnée importante. Il a commencé il y a longtemps déjà : au début des années 1970. Le tiers monde a avalé en accéléré le progrés technique pour la réduction de la mortalité, puis pour la réduction de la natalité. Mais l’onu, comme tout prévisionniste qui s’est trompé, ne veut pas le reconnaitre (des fourchettes de 600 milliards à 5 milliards pour 2100 avaient été fournies). Pourtant, sans bruit, et sans changer le discours, les projections à 2025 ont été baissées depuis 1973, de 100 millions par années (ce qui est considérable).
Mais cela ne va plus non plus.
Alors depuis le tournant 2000, l’Onu visiblement tripatouille les chiffres. Les prises de bec, notamment avec le gouvernement indien sont fréquentes, l’indice de fécondité Onu, est scotché en Inde à 3,1, alors que le gouvernement indien, lui, prétend qu’il est descendu à 2…
Prétention à l’infaillibilité Onusienne ? Ou plutôt, refus d’avouer une erreur de plus en plus évidente ? Les prévisions ont, de plus aussi retenu à un chiffre moyen de deux enfants par femme. Chiffre jamais constaté, car sur plus de 60 % des pays de la planéte, c’est en dessous, voire trés en dessous.
Toujours est il que ce doute, sur la prospective, est d’autant plus fort, qu’un certain nombre de pays lors des années 1990, ont connus de véritables implosions : le plus fréquemment cité est la Russie, mais l’ Algérie par exemple connait un alignement démographique important et rapide. Ceci étant dit, on peut aborder encore plus réjouissant, les prospectives énergétiques 2025-2050. Notamment, celle des compagnies pétrolières, d’il y a quelques années. De 9 milliards de tep/an à 18. Première constatation, c’est qu’il serait difficile de n’être pas mort asphyxié à cette date avec une telle consommation. La deuxième est que 9 milliards de tep, c’est considérable. Sont exploitées, toutes énergies confondues, d’abord les plus accessibles… Enfin, il faut noter, ici, les difficultés de la prospective énergétique. Comment prévoir la consommation d’énergie, alors qu’on ne sait rien des hommes qui la consommeront…

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