Insee 2005 : consommation d’ énergie III

Ensae Donc l’insee a compté et a rendu son verdict. Mais toujours sans poser les termes de l’équation.  En effet , un ménage moyen en France consomme  3500 kwh, un ménage américain dépense  11 000 kwh, al Gore 220 000 kwh.
La plupart du temps, de plus, un gros consommateur comme al Gore bénéficie d’un tarif dégressif, ou pour 220 000 kwh, il peut le négocier … C’est la prime au gaspillage. Par contre, pour 3500 Kwh, la négociation risque d’être courte, sinon inexistante. Un abonnement cher (par exemple pour les adductions d’eau en commune rurale) peut être justifié techniquement. Mais, à l’heure actuelle, un gros consommateur bénéficie d’un avantage.

Or, il existe bien entendu une autre manière de faire. Il s’agit des tarifs progressifs qui ont été utilisé dans plusieurs types d’économies. Il existe une norme, et si l’on dépasse la norme, le tarif augmente, voir explose…
Les 220 000 kwh d’al gore lui pésent peu : 3000 $ par mois ? pas grand chose pour lui. Avec ce montant vivent plus de la moitié de ses concitoyens. Féru d’écologie, il serait donc bienvenu de montrer l’exemple. De plus, monsieur al Gore ne serait véritablement pas trés malheureux de payer 6000 ou 9000 $ pour la même consommation.
Mais, si à l’ensae on apprend la statistique, on apprend pas son fondement : le choix politique. En effet, le marché repose sur la négociation, et la raréfaction d’un bien, par exemple l’énergie ne repose que sur un levier : l’exclusion. Il n’y a pas si longtemps, en France, à des périodes plus troublées, on utilisait le ticket (de rationnement). La répartition par le prix veut dire société d’abondance, où les besoins de chacun peuvent être, grosso modo, satisfait. Au niveau énergétique, on verra vite que l’abondance sera remplacé par la rareté.

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