Insee 2005 : consommation d’énergie

InseeEtudions le rapport 2005 sur l’énergie de l’Insee.
Rappelons que l’insee est l’insee, une officine officielle, donc pas tellement fiable, trop manipulable et manipulée.
Les derniers chiffres du chômage, auquel, elle même ne croit plus, des statistiques de l’inflation irréels…
Enfin bref, parlons avec circonspection.
– En volume chauffage et éclairage augmente de 1.5 % et les prix de 6.4 %
– le fioul aprés une envolée de prés de 30 % ne subit qu’une légère recession de 1.4 %
– consommation de carburant et lubrifiants en baisse de 2.5 % en volume (hausse de 13 %).
le prix des carburants n’ a qu’une faible incidence sur les déplacements.

On en tirera donc les conclusions suivantes ( ce que l’insee n’a pas fait ) : pour réduire une consommation de chauffage, il faut des investissements massifs : isolation, changements de systéme de chauffage, chose qui ne se fait pas aisement, surtout si le chauffage, par exemple est relativement jeune (une ventouse fioul de 10 ans consomme très peu), peut-être accélére t’il seulement le mouvement de remplacement. Mais un changement, même si le mouvement apparait massif (ce qui semble le cas) met du temps à se concrétiser, et le sentiment sur le terrain est entièrement différend de celui décrit par l’insee : les livreurs de fioul se plaignent de mévente, se regroupent… Mais l’insee est incapable de quantifier la variation de stock chez le particulier : que fait il ? deux mouvements opposés, certains stockent au maximum craignant une hausse ultérieure, d’autres, les moins fortunés se chauffent au minimum et se contentent de livraisons minimums… Globalement, l’insee n’en sait rien de rien…
La baisse de consommation des véhicules est significatives : normal, 2 000 000 de véhicules/ans à 6 litres remplacent des véhicules de 17 ans d’âge en moyenne, avec une consommation de plus de 8 souvent…
On ne peut, en matière d’habitat que constater la carence des pouvoirs publics : hausse de la consommation électrique (appelé éclairage) qui refléte une absence de normalisation, des appareils en veille qui consomme autant sinon plus qu’en marche, l’inertie vis-à-vis de la lampe à incandescence, le chauffage électrique, une normalisation des appareils électroménagers insuffisantes (écarts de 1 à 5, alors que 1 à 2 serait le maximum) pesant à terme sur les petits ménages peu fortunés…

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