Mexique : la crise s’aggrave

Calderon Entre les Usa et le Mexique, la crise s’aggrave. Elle porte le nom de maïs, distillé aux Usa pour produire des biocarburants, elle prive ses habitants de la tortilla, base de la nourriture nationale.
La production de biocarburant par le maïs crée une crise de l’alimentation humaine et animale. Pour un résultat incertain. En effet, produire du biocarburant avec du maïs est absolument peu production, voir pas productif du tout. En gros avec un de fossile (charbon)+biomasse, on produit un de carburant. Le seul « avantage » est de pouvoir se passer des émirs du pétrole.
Inconséquence profonde des Usa en la matière.
Rappelons un point d’histoire. Pendant la seconde guerre mondiale, Hitler est obnubilé par les ressources pétrolières, il lancera des opérations risquées, notamment dans le caucase, pour s’en emparer, ou tout du moins, pour en priver ses ennemis. Mais le paradoxe est que ses tanks en 1945 rouleront au carburant synthétique, issu de l’hydogénation de la houille, l’allemagne en produira des quantités considérables (10 millions de tonnes en 1945).

En 1945, les Usa entreprendront de détruire l’allemagne comme puissance industrielle, ce sera commencé, mais arrêté, et l’allemagne industrielle se reconstruira.
Mais un secteur sera demantelé totalement, c’est celui des carburants synthétiques
Seulement depuis, on a perdu le savoir-faire, qui serait précieux à l’heure actuelle (il permettrait de passer directement de la houille au carburant, sans utiliser de maïs), le président Bush avait évoqué cette possibilité, mais rien n’est prêt, et surtout, on ne sait plus faire.
Total, on distille le maïs, créeant une tension sur l’alimentation, notamment au Mexique.
Le président Calderon, s’en est d’ailleurs pris violemment au président Bush lors de sa visite au mexique. d’autant plus violemment qu’il est proche de lui idéologiquement, que les campagnes mexicaines ont été largement vidées et saignées par la signature de l’Alena en 1994, qui avait entrainé, dans un premier temps, l’effondrement des cours du maïs…
D’autant que dans une situation intérieure explosive, le dernier recours pour un président mexicain, c’est toujours le même : taper sur les yankees…

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